"La femme de ménage" de Freida McFadden (Editions J'ai Lu): rafraichissant!
Franchement, après un enchainement de lectures bof bof voire carrément pourrites (oui pourrites!), ce roman a été une vraie bouffée de fraicheur! Et pourtant mon mindset était plutôt sur le versant "ça va être une daube" parce qu'à trop voir un bouquin tourner sur les réseaux, on fait une overdose avant même de l'avoir lu.
Comme quoi, il faut parfois dépasser ses a priori!
Pitch (4ème de couv):
"Chaque jour, Millie fait le ménage dans la belle maison des Winchester, une riche famille new-yorkaise. Elle récupère aussi leur fille à l'école et prépare les repas avant d'aller se coucher dans sa chambre, au grenier. Pour la jeune femme, ce nouveau travail est une chance inespérée. L'occasion de repartir de zéro.
Mais sous des dehors respectables, sa patronne se montre de plus en plus instable et toxique. Et puis il y a aussi cette rumeur dérangeante qui court dans le quartier: Mme Winchester aurait tenté de noyer sa fille quelques années auparavant. Heureusement le charmant M. Winchester est là pour rendre la situation plus supportable.
Mais le danger se tapit parfois sous des apparences trompeuses. Et lorsque Millie découvre que la porte de sa chambre mansardée ne ferme que de l'extérieur, il est peut-être déjà trop tard…"
Il faut lire ce roman comme on regarderait Desperate Housewives. En détente, le voyeurisme et l'exagération faisant partie du deal.
Oui, cette histoire est grosse comme une maison, les personnages caricaturaux, les situations ubuesques et la fin abusée. Si vous n'arrivez pas à mettre votre police interne du bon sens sur off, vous allez trouver ce roman complètement débile. Alors qu'il est jubilatoire!
Pourtant il n'y a pas de surprises dans le déroulé de l'intrigue puisque, rien qu'en lisant le pitch, on a une idée de qui tire les ficelles et comment ca va tourner. Mais l'important est ailleurs, dans la manière: c'est du grand divertissement, les chapitres s'avalent comme des M&M'S (RIP summer body). Des scènes dramatiques qui en deviennent comiques tellement elles sont excessives, de la tenue des personnages jusque dans leurs perversions.
Un roman à la sauce série hollywoodienne pour débrancher le cerveau, le temps d'aller regarder par le trou de la serrure ce qui se passe dans celui, tordu, des autres.
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