"Où vivaient les gens heureux" de Joyce Maynard (Editions 10/18): il était temps d'arriver au bout!

Un peu plus de quinze jours sans publier une chronique, la faute à un rythme de lecture un brin haché par quelques tracas… mais peut-être aussi par l''histoire de ce roman qui traine en longueur. 
Presque six cents pages… dont toutes ne sont pas nécessaires!

Pitch (4ème de couv):
"Lorsqu'Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans  la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants: la secrète Alison, l'optimiste Ursula et le doux Toby.
Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Et si entre Cam et Eleanor la passion n'est plus aussi vibrante, cette vie familiale au cœur de la nature lui offre des joies inespérées. Jusqu'au jour où survient un terrible accident…"


Où vivaient les gens heureux est un roman qui relate le parcours de vie d'une femme, Eleanor. Avec ses tiraillements entre la vie rêvée et la vie réelle, entre le sacrifice, le ressentiment et le pardon. 
Souffrant d'un manque d'amour et orpheline très jeune, Eleanor souhaite construire une famille à l'égale opposée de ce qu'elle a connu. Elle va trouver son petit coin de paradis, cette maison-cocon pour une vie à la Ingalls avec des enfants qui courent partout et s'épanouissent dans des cabanes faites dans les arbres. Sauf que… ça ne pouvait pas durer. Un évènement va venir briser cette cloche de verre dans laquelle Eleanor se voilait la face. Et à l'instar de la navette Challenger, c'est l'explosion en vol!

Rien d'extraordinaire dans le pitch du roman qui peut ressembler à tant d'autres. Le personnage d'Eleanor est suffisamment incarné et consistant pour que le lecteur décide de la suivre jusqu'au bout de son histoire. Mais il y un "n'en jetez plus la coupe est pleine" dans ses malheurs et dans les malheurs de ceux qui l'entourent qui font un peu grincer des dents. Quand c'est trop c'est Tropico!
Quant au style de l'auteur, je regrette des longueurs avec de nombreuses redites, au point de m'être demandée si je n'étais pas en train de relire les mêmes chapitres…  Mais non! Cela finit par user, notamment lorsque le livre est déjà bien imposant.

Avec comme une envie, là tout de suite, d'aller chercher le roman le plus court de ma PAL pour ma prochaine lecture!

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