"Le Mystère de la maison aux trois ormes" de Valentin Musso (Editions Pocket): à demi-bien, à demi-décevant

Oui pour la première moitié du roman.
Non pour la seconde.

Pitch (4ème de couv):
"Le commissaire Forestier est appelé en urgence par Yves de Montalabert, un aristocrate qui a reçu des lettres de menace et craint pour sa vie. Le policier se rend chez lui, au cœur de la campagne normande, pour démasquer le corbeau. Mais à sa grande surprise, il découvre que le comte a invité quatre personnalités à se joindre à eux: un journaliste en vogue, la femme d'un riche industriel, un médecin des beaux quartiers et un général ayant l'oreille du pouvoir. Des convives bien sous tous rapports. Du moins en apparence…
Le soir même, le comte est assassiné dans son bureau, verrouillé de l'intérieur. Les invités possèdent tous un alibi irréfutable. Confronté au plus déroutant des mystères de chambre close, Forestier prend l'affaire en main. Il ignore que cette énigme en cache une autre, bien plus incroyable encore…"


Ca commence à la Agatha Christie: décors du début du XXe siècle, crime dans un manoir,  suspects passés un par un à l'interrogatoire par un inspecteur qui se la joue Hercule Poirot. Un charme un brin suranné qui vient titiller la nostalgie du "vieux" polar. 
Mais c'est sans compter sur le facétieux Valentin Musso qui nous sort à quasi mi-parcours de son livre un twist qui remet en cause tout le début de ce roman. Et l'histoire aurait presque pu s'arrêter là. Il aurait suffit de prolonger de quelques chapitres ce huis-clos, dans la nouvelle "dimension" apportée par l'auteur, pour venir confondre le suspect et boucler l'enquête. Le charme vintage de la narration aurait diffusé encore un peu de son aura et j'aurais certainement finie emballée par ma lecture.

Sauf que Valentin Musso décide d'un troisième round, qui ne m'a personnellement pas convaincue. Fini le huis-clos et le mystère! On voit cette fois-ci arriver la ficelle grosse comme une maison. Une fin d'histoire qui n'apporte plus grand chose à l'enquête. 
Dommage car du coup j'ai refermé le roman sur une impression mitigée alors que son démarrage avait vraiment fait le job, réussissant à me surprendre avec le retournement de cerveau qu'adorent tous les lecteurs de polar.

Pas le meilleur roman de l'auteur. 
Déso pas déso (comme disent les d'jeuns)

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