"Crâne d'os" de Mo Hayder (Editions Les Presses de la Cité): dernier tour de piste pour la reine Hayder
Histoire publiée à titre posthume, ce Crâne d'Os n'est clairement pas le livre le plus foufou de l'une des plus grandes écrivaines de polars britanniques.
Un roman à oublier… d'une autrice qu'il ne faut surtout pas oublier!
Pitch (4ème de couv):
"Un terrible accident…
Niché au cœur des Costwolds, Eastonbirt a tout du village anglais idyllique. Mais ses habitants restent hantés par une tragédie. Une tragédie à laquelle Alex Mullins a survécu.
La silhouette d'une femme…
Cette nuit-là, une femme au visage décharné s'est penchée sur Alex. Une femme qui ressemble à Crâne d'os, une prostituée assassinée un siècle plus tôt.
Une vérité pire que la légende…
Alex ne croit pas aux légendes urbaines. Avec Arran, son ami d'enfance, elle décide de remonter le fil de la nuit du drame. Mais tandis que leur enquête progresse, des évènements inquiétants viennent perturber leurs vies. Et bientôt, la femme sans visage refait surface."
Ce roman est davantage un prétexte pour remettre en lumière le reste de l'œuvre de Mo Hayder. Car pour le coup, ce Crâne d'os est loin de prendre aux tripes!
Même si j'ai été plutôt emballée par le démarrage de l'intrigue. L'ouverture avec le drame de l'accident de bus me rappelait une autre fiction, télévisuelle cette fois, que j'avais adoré: Les Revenants, une excellente série française qui vient bien faire palpiter le palpitant.
Sauf que ce roman, lui, ne vient pas bien faire palpiter grand chose… L'histoire traine en longueur diluant un suspense qui n'arrive du coup jamais vraiment à s'installer. Pourtant, il y avait les ingrédients pour: un fantôme décharné, des disparitions inquiétantes, des légendes et des grigris pour s'en protéger…
Heureusement que sur la forme, le côté page-turner fait qu'on tourne les pages (justement) sans bien réfléchir, sans quoi j'aurais laisser tomber le roman en route.
Mon conseil: ne lisez pas ce roman si vous ne connaissez pas Mo Hayder ou si vous l'aimez beaucoup. La déception serait trop grande.
Mais je vous encourage graaaaaaandement à (re)dévorer toute sa série des Jack Caffery, en débutant par le percutant Birdman et vous comprendrez pourquoi Mo fait partie des reines du polar!



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