"Beignets de tomates vertes" de Fannie Flagg (Editions J'ai Lu): Sweet Home Alabama (bis)

Puisqu'un petit bout de mon cœur était resté à Maycomb après avoir lu "Ne Tirez pas sur l'Oiseau Moqueur" d'Harper Lee, me retrouver de nouveau plongée dans une petite ville de l'Alabama fut un réel plaisir.  L'histoire est différente, certes, mais l'esprit (de famille) est là. Et c'est beau!

Pitch (4ème de couv): Au Sud de l'Amérique profonde, en Alabama, un café au bord d'une voie ferrée... Ninnie, fringante octogénaire, se souvient et raconte à Evelyn, une femme au foyer à l'existence monotone, les incroyables histoires de la petite ville de Whistle Stop. Grâce à l'adorable vieille dame, Evelyn, qui vit très mal l'approche de la cinquantaine, va peu à peu s'affirmer et reprendre goût à la vie".

"Beignets de Tomates Vertes" est un  roman "classique" américain des années 80. Du genre tout le monde a au moins lu une fois ... Il était donc temps que je m'y mette!

En plongeant dans ce roman, on plonge dans la vie. Oui mais dans la vie d'une famille du Sud des Etats-Unis, les Threadgoode. Une famille très nombreuse car il ne s'agit pas seulement d'une famille de sang, mais avant tout d'une famille de cœur, mêlant Blancs, Noirs et vagabonds à une époque où les préjugés et le racisme étaient pourtant toujours d'actualité (et d'ailleurs cela a t'il vraiment disparu aujourd'hui...). 
Par le biais des souvenirs de Ninnie, nous partageons le quotidien des habitants de Whistle Stop avec ses drames, ses bonheurs, ses rires et ses larmes. Les femmes y sont à l'honneur, se démarquant toutes par une force de caractère hors du commun et un optimisme à toute épreuve. Des portraits hauts en couleurs!

Un roman merveilleusement bien écrit, emplit d'humour et de tendresse au point d'avoir l'impression de faire partie des habitués du café de Ruth et Idgie. A chaque fois que je reprenais ma lecture c'était comme si je venais m'asseoir à un coin du comptoir, humant les relents du barbecue de Big George et salivant devant les beignets de tomates vertes. Et lorsque je reposais le livre, la nostalgie déjà m'envahissais. Je crois que c'est à cela qu'on peut reconnaître un GRAND roman.






Décidément, l'Alabama semble être une terre de choix et d'inspiration pour les belles histoires. Peut-être que l'essence de la vie est plus facile à saisir et à transmettre dans ce pays qui semble hors du temps et loin des parasitages modernes, du matérialisme et des nouveaux moyens de communication qui nous isolent tous un peu plus chaque jour.

Merci Fannie de nous rappeler que le bonheur se trouve dans la simplicité des moments partagés. 

PS: R.I.P Ninnie, tu me manques déjà....

Commentaires

  1. Ton avis me donne vraiment envie de le lire :)

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    1. Alors je suis ravie.... car c'était le but! Une vraie bulle de bonheur qu'il faut partager :-)

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    2. PS: pour info j'ai aussi une page FB ;-)

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