"Cérémonies Barbares" d'Elizabeth George (Editions Pocket): C'est plus c'que c'était Poudlard! ... euh Bregdar!

Alors dans "Cérémonies Barbares" on retrouve:
- une vieille école dans son jus
- un proviseur qui a le même prénom que le plus regretté des acteurs des films Harry Potter
- des professeurs pas forcément blancs comme neige
- quatre maisons avec des préfets qui testent les tiraillements qu'entraine le pouvoir
- des étudiants en uniforme
...
sauf qu'il n'y a pas une once de magie à l'horizon! Et une menace bien pire que Voldemort... enfin non! Y'a pas pire que Voldemort!



Pitch: (4ème de couv)
"Le collège de Bregdar représente le comble du chic et de la bonne éducation. Comment cet établissement discret est-il devenu un lieu de supplice pour le jeune Matthew Whateley? Par quel enchaînement d'humiliations, de cruauté, a-t-il fini par être assassiné?
Barbara Havers et Thomas Lynley rassemblent les indices et découvrent que d'inquiétantes cérémonies se déroulent derrière les murs centenaires de Bregdar. Un enquête éprouvante où le couple de policier risque de perdre son sens de l'humour."






Ce polar a le charme un brin rétro des polars anglais. 
Que ce soit par le" décor": cette vieille bâtisse, collège anglais comme se représenterait toute personne n'y ayant jamais mis les pieds (comme moi) avec les codes largement relayé via les séries et téléfilms so british! (et J.K Rowling of course!!!)
Que ce soit par les personnages: parler de flegme britannique serait un peu trop facile. Les policiers sont plus des enquêteurs qui s’imprègnent de l'ambiance et qui prennent le temps d'en comprendre les rouages, que des "super-policiers" qui échangent des coups de feu avec des voyous et sortent indemnes d'explosions ou de courses poursuites. Les autres personnages, profs parents et élèves, sont eux, plus singuliers, cachant derrière le vernis qu'ils veulent bien présenter à la société, une face plus sombre motivée par une lutte de pouvoir, une ambition démesurée ou encore des perversions inavouables.
Ou que ce soit par l'enquête en elle-même: qui est basée sur la réflexion, l’interrogatoire de suspects, le recoupage d'éléments, d'indices. Pas la peine d'en faire des tonnes avec des artifices quand la matière première, c'est à dire l'histoire, est de qualité. 

Un roman policier à savourer. 
Et une année de lecture qui a bien commencé! De bonne augure pour 2017!

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