"Ce que savait la nuit" d'Arnaldur Indridason (Editions Métalié): une lecture laborieuse

La magie d'Arnaldur s'est perdue en route. Malgré l'effort de mettre en scène un policier dont l'histoire familiale prend sa source dans la précédente Trilogie des Ombres, pour tenter de remettre du sens et du sentiment, l'auteur n'arrive pas à créer la moindre étincelle d'intérêt ou de suspense. 
Triste, je suis!

Pitch (4ème de couv):
"Les touristes affluent en Islande et les glaciers reculent lentement. Le cadavre d'un homme d'affaires disparu depuis trente ans émerge du glacier de Langjökull. Son associé de l'époque est de nouveau arrêté, et Konrad, policier à la retraite, doit reprendre bien malgré lui une enquête qui a toujours pesé sur sa conscience.
Au moment où il pensait vivre sa douleur dans la solitude - son père menteur et escroc a été assassiné sans que l'affaire ne soit jamais élucidée et 'amour de sa vie vient de mourir d'un cancer -, Konrad est pressé par le principal suspect, mourant, de découvrir la vérité. Seul le témoignage d'une femme qui vient lui raconter l'histoire de son frère tué par un chauffard pourrait l'aider à avancer..."


Il va m'être difficile de faire une chronique sur cette lecture, alors je vais donner dans le court et concis. Pour ne pas accabler plus ce roman et son auteur. Parce qu'il ne sert à rien de tirer sur l'ambulance.

Laborieuse, ma lecture fut
Arnaldur, ton talent s'est-il perdu?
Pourtant j'ai encore envie d'y croire
Et rêver d'un polar islandais flamboyant dans ma baignoire.
Hakuna matata baby

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