"Le mystère Sammy Went" de Christian White (Editions Folio): ouf!

Merci Christian White! Merci d'avoir mis fin à ma série de lectures calamiteuses dont je ne voyais plus la fin.
Le mystère Sammy Went, même s'il reste classique et sans dinguerie à pousser un "wow", est un bon divertissement qui ne s'embarrasse pas de chichis inutiles, ni dans le fond, ni dans la forme.
Un thriller qui fait du bien, sauf aux herpétophobes!

Pitch (4ème de couv):
"Et si vous appreniez que toute votre vie repose sur un mensonge?
Kim, une Australienne de trente ans, est sous le choc. Un inconnu vient de lui révéler qu'elle s'appelle en réalité Sammy Went, qu'elle a été enlevée vingt-huit ans auparavant et que sa vraie famille l'attend aux Etats-Unis. Kim n'en croit pas un mot mais ne peut s'empêcher de se poser des questions. Pourquoi est-il impossible de mettre la main sur des photos d'elle bébé? Et qui est cette petite Sammy, enfant disparue, à qui elle ressemble tant? Pour remonter le fils de son histoire, Kim devra affronter les dangers et la terrible réalité qui l'attendent dans le Kentucky."


Construit selon la mode alternance passé/présent, le récit de ce roman tisse sa toile petit à petit pour relier les pièces du puzzle. Comment Sammy est-elle devenue Kim? Disparue à deux ans dans le Kentucky, c'est une renaissance dans la douleur à trente ans pour Kim en Australie lorsqu'on lui apprend qu'elle n'est pas celle qu'elle croit être.  
Christian White ne fait pas dans l'originalité pour dérouler son intrigue: les personnages restent relativement classiques et leur psychologie suffisamment lisible; les indices sont révélés au juste intervalle pour maintenir l'intérêt du lecteur tout au long de l'histoire; les rebondissements n'atteignent pas une amplitude de dingue mais arrivent à contenter malgré tout. 

En fait, sans casser trois pattes à un canard, ce thriller fait le job minimal qu'on lui demande pour être suffisamment attrayant: du divertissement, du dépaysement, de l'enquête et un brin d'action et tout ça sans nœuds au cerveau inutiles.

Et il a surtout bénéficié de mon indulgence toute singulière au regard de la léthargie dans laquelle j'étais plongée suite à mes trois précédentes lectures. Peut-être qu'après un Gardner ou un Bussi, ça n'aurait pas été la même limonade...
Job done, Mister White! 

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