"Dans la brume écarlate" de Nicolas Lebel (Editions Marabout): lu jusqu'à la lie

Cul sec! Enfin presque. Deux jours pour dévorer cette enquête de Merhlicht… qui se déroule sur quarante-huit heures. Je suis raccord, non? Et ravie de retrouver la gouaille de l'enquêteur et la malice de son auteur. 
Un vrai bon polar!

Pitch (4ème de couv):
"Une femme se présente au commissariat du XIIème et demande à voir le capitaine Mehrlicht… Sa fille, étudiante, n'est pas rentrée de la nuit. Rien ne justifie une enquête à ce stade mais sait-on jamais… Le groupe de Mehrlicht est alors appelé au cimetière du père Lachaise où les gardiens ont découvert une large mare de sang. Ils ne trouvent cependant ni corps, ni trace alentour. Lorsque, quelques heures plus tard, deux pêcheurs remontent le corps nu d'une jeune femme des profondeurs de la Seine, les enquêteurs craignent d'avoir retrouvé l'étudiante. Mais il s'agit d'une autre femme dont le corps exsangue a été jeté dans le fleuve…"


Voilà encore un auteur que je découvre dans la désordre. Ma première incursion dans l'univers Lebel s'était faite au printemps 2019 par Sans pitié ni remord pour lequel ma chronique s'achevait sur ces mots: "Il semble donc incontournable que je doive reprendre la lecture de l'œuvre de Lebel depuis le premier L'Heure des fous pour prendre la mesure du charisme de Mehrlicht et de son équipe et celle du talent de l'auteur."
Auto-flagellation!!! Je n'apprends donc rien des expériences passées? Me voilà donc à passer de la troisième (sans avoir lu les précédentes) à la cinquième (sur cinq)  enquêtes de la série Mehrlicht. Sans avoir vraiment entravé mon plaisir à lire, ça a quand même eu l'effet il-me-manque-un-wagon-sur-l-évolution-des-personnages. 

Mais en dehors de cette gène, quel pied de retrouver Mehrlicht la grenouille et son équipe sanguine… qui pour le coup va être servie en hémoglobine, partant pour une chasse au vampire. Un polar trépidant et facétieux, au gré des bons mots de l'auteur qui manipule l'argot de l'enquêteur avec brio. Et qui aime glisser quelques taquineries à ses compatriotes, mais pas que: Tackian se retrouve José plutôt que Niko, et infirmier plutôt qu'auteur et son confrère Saussey à la brigade fluviale de Paris. Michel Sardou est six pieds sous terre au cimetière du père Lachaise. Et Céline Dion inspire des adoratrices de vampires en quête d'histoire romantico-gothique.
Mais sous cette assumée malice, c'est un message plus engagé que livre Nicolas Lebel: les femmes restent les premières victimes des préjugés, des hommes, de la guerre. 

Bon, Merhlicht/Lebel, va falloir que je me rattrape maintenant! J'ai commencé de travers mais je vais reprendre par le début. Promis, craché! (je ne jure pas avec ma tête de linotte, c'est ce qui qui fait que je suis toujours en vie jusqu'à maintenant)
Je sens que le calendrier va bien faire les choses… 
Rendez-vous en avril à Lyon Messieurs! 😉

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