"9: C'est arrivé la nuit" de Marc Levy (Editions Robert Laffont): taillé pour être Netflixé

Premier tome d'une nouvelle saga, C'est arrivé la nuit est comme l'épisode 1 d'un série: il est là pour planter le décor, les motivations et les enjeux de l'intrigue. Et faire naître une empathie pour les personnages suffisamment forte pour que le lecteur ait envie de les suivre dans leurs prochaines aventures. 
C'est plutôt réussi Mr Levy… et je serai bien étonnée que l'autre objectif de cette nouvelle série littéraire ne soit pas son adaptation en série télévisuelle, tellement c'est taillé pour. 
L'avenir nous le dira…

Pitch (4ème de couv):
"Ils sont 9.
Ils sont amis, partagent leurs secrets, affrontent les mêmes dangers.
Et pourtant, ils ne se sont jamais rencontrés.
C'est arrivé la nuit, une course folle et terrifiante dans les rues d'Oslo, Madrid, Paris, Tel-Aviv, Istanbul et Londres.
Et un pari dangereux: s'attaquer à la vilénie du monde."


Neufs supers héros. Mais sans pouvoirs à la Superman ou Batman. Uniquement leur talent pour s'infiltrer dans les méandres du monde numérique et traquer les pires assassins en cols blancs. Ceux qui s'enrichissent sur la maladie, la pauvreté. Ceux qui manipulent des masses pour imposer leur idéologies.
Quatre cents pages à faire connaissance avec ce groupe de hackers, les grey-hat, ni blancs-bisounours, ni noirs-mécréants. Qui marchent sur un fil pour trouver de la justesse dans leurs actions censées rendre le monde moins corrompu.

Ecrit comme un page-turner et nous faisant tourner la tête en nous emmenant aux quatre coins de l'Europe, Marc Levy nous accroche dans ce "techno-thriller" en mélangeant réalité et fiction, s'appuyant sur tout ce qui fait le nid des complotistes: l'utilisation des données personnelles, des outils numériques comme armes de manipulation et destruction massive. 
Avec une galerie de neuf personnages, un nombre assez important pour que chaque lecteur trouve en l'un d'eux une figure en laquelle s'identifier par le combat qu'il mène, son caractère ou ses épreuves traversées.

La fin du roman laisse un arrière goût d'insatisfaction, n'étant que l'amorce d'une aventure de plus grande ampleur. Mais le but est bien atteint: susciter l'attente et le manque… qui va nous faire nous ruer chez le libraire à la sortie du prochain tome!

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