"Le quatuor des Smythe-Smith: Tomes 1&2" de Julia Quinn (Editions J'ai lu): du gnangnan en costumes

Jamais de ma vie je n'aurais acheté un tel bouquin, JAMAIS! Parce que si vous me connaissez bien je préfère les psychopathes dégueulasses aux jeunes demoiselles à marier. Mais j'ai eu la bonne idée de gagner un jeu concours organisé par J'ai Lu (avec heureusement d'autres bouquins dans le lot qui devraient être davantage à mon goût…)
Alors, méfiante mais pas forcément méchante d'emblée, Julia Quinn étant décrite comme une Queen du genre avec notamment le succès de l'adaptation en série de sa Chronique des Brigerton, j'ai tenté de me convaincre que j'allais quand même passer un bon moment de lecture.
Ratééééééééééééééééééééééééé!

Pitch (4ème de couv):
"Chère lectrice, cher lecteur,
Vous vous demandez pourquoi la haute société londonienne s'inflige tous les ans la soirée musicale des Smythe-Smith. Bien sûr les Featherington, les Bridgerton, Colin et Grégory en particulier, et lady Danbury sont installés aux premiers rangs. Et pourquoi diable quatre jeunes filles à marier de cette honorable famille s'évertuent-elles à massacrer Mozart, le sourire aux lèvres? Les malheureuses! Quant à votre dévouée chroniqueuse, elle n'a même pas le cœur de se moquer de leur piètre prestation, bien trop intriguée par les regards qu'échangent Honoria, qui s'acharne à jouer du violon, et Marcus, le petit-neveu adoré de lady Duncan. Tiens, tiens… Qui est donc cette ravissante jeune femme au piano? Elle pourrait déchainer bien des passions. La nouvelle saison s'annonce pleine de surprises!"


Alors,  pour ma défense et celle du bouquin, je n'ai pas d'autres points de comparaison avec d'autres romances en costumes des années 1800. Ou alors il faut tabler du côté de Jane Austen et des sœurs Brontë… mais alors là autant comparer une ampoule avec les étoiles du firmament.

Mais en toute subjectivité, sur l'échelle du gnagnantisme ce Quatuor des Smythe-Smith atteint le paroxysme! Alors le côté gentillet, sur les premiers chapitres, pourquoi pas. Sauf que, quand les six cents pages sont sur la même vibe, je finis clairement par m'ennuyer. Même les films de Noël sont plus fun! (enfin je vais quand même demander son avis à une spécialiste… je suis peut-être complètement à côté de la plaque!)

En tout cas j'ai terminé les cent dernières pages de très loin et très vite, histoire d'abréger ma souffrance et d'endiguer le flot d'amourettes dégoulinantes de bonnes intentions qui donne envie de s'arracher les yeux.
Stop le romantisme! Et vivement le retour du sang dans ma PAL!

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