"Celle que je suis" de Claire Norton (Editions Pocket): une formation de sensibilisation

(Possible qu'on me jette des cailloux tellement je suis à contre-courant de l'avis général quand je vois la note de 4,5/5 sur le site Babelio)
Je n'ai pas lu un roman. J'ai eu l'impression de revivre ma formation sur les violences conjugales et intrafamiliales. Alors certes, du coup, on peut dire que ce livre a un intérêt pédagogique. Mais pour le reste (fluidité et crédibilité de l'histoire), on repassera. Enfin perso: je ne repasserai pas!

Pitch (4ème de couv):
"Discrète, ordinaire, Valentine jongle entre son petit garçon Nathan, qu'elle chérit de tout son cœur, et son travail à temps partiel dans une grande surface culturelle. Pourtant, dès que la porte de leur appartement se referme, elle vit dans la terreur, redoutant la colère et la jalousie de son mari…
L'arrivée d'un couple dans l'appartement d'en face bouleverse sa vision du monde. Comment résister à la bonté de Guy, qui se conduit avec Nathan comme le grand-père qu'il n'a jamais eu? Comment refuser la tendresse de Suzette, cette femme si maternelle?
Peu à peu, Valentine se laisse apprivoiser. Jusqu'au jour où elle commet une minuscule imprudence aux conséquences dramatiques… Mais alors, elle ne sera plus seule pour affronter son bourreau et reconstruire sa vie volée."


Une énième fois n'est pas coutume (et j'ai tellement l'impression de ne répéter que ça dans mes dernières chroniques…): je ne peux plus voir en peinture ces romans qui pourtant parlent de sujets importants et forts mais qui manquent totalement de subtilité quand à la façon de les raconter au point de couper toute empathie. CE N'EST PLUS POSSIIIIIBLE!!!!! 

L'histoire de Valentine est une formation sur la violence conjugale déguisée en une fiction faite de successions de scènes entrecoupées d'explications sur les modes opératoires de l'auteur, les réactions des victimes, la collatéralité sur les enfants… Bref, on a l'impression de témoignages mis bout à bout de victimes, de leurs proches et de professionnels les accompagnant. 
Claire Horton tente bien de lier tout ça mais malheureusement elle en fait des tonnes: le retour de l'ancien petit ami en sauveur et le pot-aux-roses en fin de roman… (que je ne spoilerai pas, on ne sait jamais si vraiment vous étiez des kamikazes à vouloir quand même lire ce bouquin malgré mon avis). 
L'impression d'une farce alors que le sujet du roman n'a rien de drôle.

Bref, je suis dépitée. 
Je vais retourner à mes polars. Les tueurs en série m'apportent plus d'émotions!

Commentaires

  1. Si je ne me trompe, ma belle-fille m'a prêté ce livre et il me semble que j'avais bien aimé...

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