"Sombre sentier" de Dominique Manotti (Editions Seuil): pas ma came du tout!

Première… et certainement dernière incursion dans le polar made in Manotti. Une immersion dans une enquête qui donne le tournis et parfois même la gerbe sur le comportement des voyous… mais surtout des flics! 

Pitch (4ème de couv):
"Un jour du printemps 1980, une jeune Thaï est trouvée morte dans un atelier de confection du Sentier. Banale histoire de prostitution? Pas tout à fait. Le décor va se précipiter: un club vidéo pour le moins spécial, des députés, des diplomates, des hauts fonctionnaires et banquiers, certains d'entre eux mêlés, parmi d'autres choses, à un vaste trafic d'héroïne en provenance d'Iran via la Turquie… Dans un Sentier secoué par les manifestations et les grèves de milliers de clandestins qui réclament leur régularisation, le commissaire Daquin peut compter sur son bel indic, avec lequel il a plus que des relations d'affaires…
Et le nettoyage commence."


De l'enquête pure et dure. Voilà ce que propose Dominique Manotti en nous immergeant dans une équipe de flics qui n'a rien à envier aux méthodes de voyous. Misogynie, agressions sexuelles, corruption, violence, pas un côté de la barrière pour rattraper l'autre. 
Le problème de ce roman c'est la multiplication des personnages, des ramifications entre différents trafics. Et tout y passe: prostitution, trafic d'armes, trafic de drogue, snuff movies… N'en jetez plus, la coupe est pleine! 
Ajoutez à cela des digressions secondaires sur le contexte sociétal des années 80 (l'immigration clandestine, la visite du Pape en France…) et cela donne un rendu de gloubiboulga assez indigeste qui m'a complètement perdu.  

Je n'ai pris strictement aucun plaisir à cette lecture. Et je n'ai pas envie de revenir à l'univers de cette autrice. Sorry Madame Manotti.
Et maintenant vite, au suivant!

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