"L'effet papillon" de Jussi Adler-Olsen (Editions Albin Michel): ou comment une lectrice dans sa baignoire en France peut se retrouver projetée au Danemark simplement en tournant des pages!

Brillant! Comme toujours avec Jussi Adler-Olsen.

Pitch (4ème de couv): "Si William Stark n'avait pas été intrigué par un SMS envoyé du Cameroun, René Ericksen, son boss au Bureau d'Aide au Développement, n'aurait pas été obligé de se débarrasser de lui. Si Marco, un jeune voleur gitan, n'avait pas trouvé refuge là où le cadavre putréfié de Stark végète depuis trois ans, son oncle, chef d'un réseau mafieux, n'aurait pas lancé ses hommes à ses trousses à travers tout Copenhague pour l'empêcher de révéler à la police l'existence de ce corps qu'il a enterré de ses propres main...
Pour stopper cet engrenage de la violence, l'inspecteur Carl Morck et l'équipe du Département V doivent retrouver Marco. Et remonter la piste d'une affaire dont les ramifications politiques et financières pourraient bien faire vaciller l'intégrité politique du Danemark"

Et voici donc la cinquième enquête du Département V. 
Ou comment un jeune clandestin, qui décide de s'affranchir de la mafia au sein de laquelle il est considéré comme un chien pour devenir un honnête citoyen Danois, déclenche un enchaînement d’événements reliant les hautes sphère politiques aux délinquants les plus aguerris. Ou comment des faits se déroulant en Afrique finissent par provoquer une gigantesque chasse à l'homme dans les rues de Copenhague. L'effet papillon quoi! CQFD
Et qui se retrouve au sein de cette pelote de nœuds! J'vous l'donne en mille: Carl Morck et son équipe tordue du Département V. Toujours un plaisir de les retrouver, d'autant plus que, contrairement à l'enquête précédente (cf Dossier 64), Assad a retrouvé toute sa malice et ses expressions à base de chameau et dromadaire. Ce qui provoque toujours des dialogues exquis! Comme à son habitude, le rythme est haletant, les rebondissements nombreux et le lecteur en arrive à être presque aussi essoufflé que Marco tentant d'échapper à ses bourreaux!

Voilà encore une enquête haute en couleurs, et qui permet d'affirmer que Jussi Adler-Olsen est devenu définitivement un auteur incontournable de polar.

Décidément, les écrivains venus du froid semblent avoir un petit quelque chose en plus capable de rendre leurs lecteurs complètement accros! La neige? Bah on en a chez nous aussi! 
Alors l'Aquavit?????






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