"Harry Potter et l'Enfant Maudit" de J.K Rowling (Editions Gallimard): une replongée magique dans le monde des sorciers

ENFIN!

Depuis l'annonce de son arrivée en France, les Pottermaniaques n'attendait plus que ça. Donc...  ben moi aussi je n'attendais plus que ca!!!! ;-). 
Entre temps il a fallu éviter les nombreux spoils de ceux qui n'avaient pu attendre la version française et qui s'étaient rués sur la version anglophone... Mais j'ai tenu bon, j'ai fermé mes écoutilles, résisté aux révélations des sites internet....
Et surtout, j'avais préparé les conditions parfaites pour une lecture immersive: seule à la maison, dans ma chambre plongée dans le noir et uniquement éclairée par ma lampe de chevet (oui il fait grand beau dehors et alors!), baguette à la main, gâteaux au chocolat à portée de bouche.
Un cocon douillet pour une lecture.... magique!

Pitch (4ème de couv):
"Être Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il travaille au cœur des secrets du Ministère de la Magie. Marié et père de 3 enfants, Harry se débat avec un passé qui refuse de laisser en paix, tandis que son fils Albus affronte le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu.
Quand le passé et le présent s'entremêlent dangereusement, père et fils se retrouvent face à une dure vérité: les ténèbres surviennent parfois des endroits les plus inattendus."




Alors bien sûr je ne vais pas spoiler l'intrigue du roman parce qu'on m'a toujours dit ne pas faire aux autres ce qu'on ne voulait pas subir soi-même (merci maman, merci papa).
Je vais plutôt m'attarder sur la forme.... puisqu'elle a soulevé, semble-t'il, quelques polémiques et déçus certains.
Je ne révèle rien en disant qu'il s'agit d'une pièce de théâtre. Et que, oui l'histoire est suffisamment courte pour être lue en quelques heures....

Concernant la longueur de l'histoire? Oui, c'est frustrant, forcément, puisque l'attente était très importante du côté des lecteurs. Retrouver l'univers d'Harry Potter, c'est un peu comme replonger dans des souvenirs de lectures et d'aventures qui ont "marqué" notre histoire de vie (et oui, je pèse mes mots!). On avait donc tous envie que la parenthèse enchantée se prolonge un peu plus. Mais l'histoire aurait fait le double de pages que la frustration aurait été aussi grande.... C'est juste une question de "dépendance" à la magie (moins nuisible que la dépendance à l'alcool cependant.... au pire on se relie les 7 premiers volumes ou on se mate un DVD :-D )

Concernant la forme, la sensation est étrange. Nous lisons une pièce de théâtre et pourtant nous voyons défiler devant nos yeux un film. Et c'est là où l'on se rend compte que l’univers harrypotteresque est devenu une telle évidence pour chaque lecteur, dans la connaissance des lieux, des personnages et des "codes", qu'avec de simple dialogues et des descriptions sommaires, la magie s'opère à nouveau. Pas besoin d'en faire des tonnes pour se retrouver de nouveau à Poudlard avec Harry, Ron et Hermione.
La nostalgie fonctionne à merveille, et même les répliques un peu "mielleuses" sur la force de l'amour et de l'amitié m'ont faites sourire. Car j'ai retrouvé dans cette pièce l'âme, la candeur et les imperfections du tout premier roman. Et une émotion semblable à celle que l'on ressent lorsque qu'au détour d'un chemin, on se fait happer par des parfums ou paysages qui nous ramènent à l'enfance: indescriptible mais bienfaisante!

Ce qui m'intrigue cependant, vu la foison de scènes dans des lieux différents, les combats de baguettes et les retours incessants dans le temps, c'est de savoir quels stratagèmes techniques (ou de réécriture???) les producteurs et metteur en scène de l'Enfant Maudits ont bien pu développer pour que cela soit adaptable sur scène.... Rien que pour cela, j'espère pouvoir assister à une représentation en France (et pas QUE à Paris svp!)

Ce qui ne fait aucun doute, c'est  que dans quelques années ce roman aura aussi son adaptation sur grand écran.... Et grand bien lui fasse si l'on retrouve Daniel Radcliff, Emma Watson, et Rupert Grint aux commandes.... (mais sans Alan Rickman malheureusement.... snif).

L'attente (re)commence!

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