"Victime 2117" de Jussi Adler-Olsen (Editions Albin Michel): et boooooooom!

Département V, le retour. Pour une aventure plus sombre que jamais. Au bord du chaos. Comme si les Détraqueurs (seuls les vrais savent!) rodaient tellement près de l'équipe de Carl Morck qu'ils en avaient enlevé tout l'espoir et la moindre parcelle d'humour noir pour laisser exploser les pires secrets et peurs, et notamment ceux d'Assad.
Accrochez-vous, le compte à rebours commence dès la première page! Tic tac tic tac

Pitch (4ème de couv):
"Le journal en parle comme de la "victime 2117": une réfugiée qui, comme les deux mille cent seize autres l'ont précédée cette année, a péri en Méditerranée dans sa tentative désespérée de rejoindre l'Europe.
Mais pour Assad, qui oeuvre dans l'ombre du Département V de Copenhague depuis dix ans, cette mort est loin d'être anonyme. Elle le relie à son passé et fait resurgir de douloureux souvenirs.
Il est temps pour lui d'en finir avec les secrets et de révéler à Carl Morck et à son équipe d'où il vient et qui il est. Au risque d’entraîner le Département V dans l’œil du cyclone.
Qui est Assad? Victime 2117 est la réponse. Cette enquête est son histoire."


La mort de migrants en Méditerranée comme point de départ du roman.
Pour le journaliste Joan, c'est l'occasion d'en faire un reportage qui le remettra sur le devant de la scène permettant de sortir de sa précarité professionnelle, quitte a exploiter l'horreur. 
Pour Alexander, le geek no-life, c'est le déclencheur d'une haine meurtrière envers la société  nombriliste et matérialiste personnalisée par ses parents.
Pour Assad, c'est le cauchemar de toute une vie qui refait surface et le début d'un duel au sommet avec son pire ennemi.

Depuis le temps que Jussi Adler-Olsen distillait des indices concernant les "antécédents" d'Assad, il fallait que vienne le temps des explications. Quitte à égratigner une partie de la personnalité de ce personnage, cet "humour malgré lui" pour le presser et ne faire ressortir que le plus noir. 
Ce fut un peu déroutant pour moi au début de faire face à un Assad froid et vengeur. Déroutant de voir Carl au second plan. D'apprendre certains changements qui se sont déroulés depuis leur dernière enquête. Rose, Gordon, Mona, Hardy font acte de présence mais s'effacent pour laisser la place au héros de cette enquête: Assad.

De la cause des migrants au terrorisme, des crimes de guerre aux jeux vidéos violents, l'auteur mêle l'actualité à la fiction pour donner un relief plus percutant au propos du roman. Et l'on finit par se prendre la tension et violence en pleine face, se demandant, jusque dans les dernières pages, qui va l'emporter de la vie ou de la mort.

Pour ma part, plus emballée par le côté "enquête et équipe" du Département V, j'attends déjà la suite de Victime 2117, qui laisse présumer le retour de Carl (et d'Hardy!) au centre de la prochaine aventure.

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