"Le corbeau d'Oxford" de Faith Martin (Editions Harper Collins): So boring!

(Attention j'étale ma science wikipédienne toute récente.) 
Finissant ma lecture et à la recherche d'infos sur ce roman et son auteure pour étoffer cette chronique que je n'avais pas envie d'écrire, voilà que je tombe sur une myriade d'articles parlant de "cosy/cozy crimes/mysteries". Il semblerait donc qu'on ait inventé une nouvelle case pour y ranger les romans policiers tiédasses comme celui-ci, qui, parait-il, sont tellement gentils et rassurants qu'ils plaisent à coup sûr aux grands-mères... Vraiment???
Mais arrêtez de prendre les grand-mères pour des personnes qui n'ont aucune exigence en terme de qualité de lecture en leur servant des romans comme celui-ci! Ça pourrait être assimilé à de la maltraitance!!! 

Pitch (4ème de couv):
"Oxford, 1960. Lorsque Sir Marcus Deering, un riche industriel de la région, reçoit plusieurs lettres de menaces anonymes, il prend le parti de ne pas s'en inquiéter. Mais bientôt, un meurtre est commis, et les meilleurs éléments de la police d'Oxford sont mobilisés. La toute jeune policière Trudy Loveday rêverait de participer à une affaire aussi importante, mais ses supérieurs coupent court à ses ambitions. 
Écartée de l'enquête et charger d'assister le brillant mais peu amène Clément Ryder, médecin légiste, sur une affaire classée, elle se retrouve pourtant très vite au cœur d'une énigme qui pourrait bien la mener sur la piste du mystérieux corbeau d'Oxford..."


Inutile de s'éterniser sur cette chronique, comme sur ce roman. L’auteure semble répondre à une commande éditoriale qui consiste à raconter, sans style, une enquête molle qui ne risque pas de tâcher vu que l'hémoglobine y est bannie, tout comme le suspense. La mayonnaise du duo d'enquêteur ne prend pas, les personnages sont clichés et factices, les décors surannées et les dialogues aussi plats que des soles. 
Une tentative de roman policier anglais so charming qui vire au so boring.

Je croise les doigts pour ne pas mourir demain parce que ça m'embêterait vraiment de devoir finir ma vie de lectrice-blogueuse sur ce roman affligeant.

(quoi? le confinement me rend hargneuse? non, non, pas plus que d’habitude! :D)

Commentaires

  1. Bonjour, je ne connaissais pas ce genre non plus, et ainsi présenté il ne fait pas bien envie... ceci dit, la couverture prévient quand même...

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