"Glacé" de Bernard Minier (Editions Pocket): il était temps de m'y mettre!

Autant dire que pour tous les lecteurs de polars français Bernard Minier est THE référence incontournable. Suffit de regarder les articles et le déchainement de passion à chaque sortie d'un nouveau roman de l'auteur. Il fallait donc, pour ne pas mourir bête et honteuse, que je m'y mette, et de la bonne façon, c'est à dire en commençant par la première enquête de la série du célèbre commandant Servaz: le glaçant Glacé (et merci Jenny!).
Verdict: je suis complètement convaincue! Bernard et Martin, je vous garde une place au chaud dans ma biblio. Vous serez bien entourés entre Manook et Norek!

Pitch (4ème de couv):
"Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d'une journée glaciale de décembre, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d'un cheval, accroché à la falaise.
Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l'enquête la plus étrange de toute sa carrière."


Plus de 700 pages pour un polar, et même plus, pour un premier roman, c'est un vrai pari. Car il faut arriver à être d'emblée efficace pour accrocher le lecteur, puis d'user des bonnes ficelles pour le tenir en haleine sur la durée. Bernard Minier relève haut-la-main ce défi. Les phases d'enquêtes et d'action, la tension, la connaissance progressive de Servaz côté-flic/côté-ville/côté-blessures-psychologiques... tout ces ingrédients sont dosés justement et se lient parfaitement pour en faire un roman policier attractif et divertissant.
Avec comme l'impression que ce n'est pas la dernière fois que je vais entendre parler du psychopathe Hirtmann. Ni de l'enfance du policier, qui n'a probablement pas fini de le titiller et de le pousser sur la voie de la vengeance.
L'avenir me dira si mon sixième sens est affuté ou pourri puisque je ne compte pas abandonner le commandant Servaz ni son équipe de flics atypiques de sitôt!

PS (dans le genre rien à voir): par contre, j'aimerais bien passer de "glacé" à "doux" niveau climat. Parce que même si pour le coup le titre du roman collait bien à l'ambiance, -2 degrés pour le premier jour du printemps, ca commence à me courir sur le haricot. Si quelqu'un m'entend, dans les nuages, merci de faire le nécessaire. Amen et tout le toutim.

Commentaires

Articles les plus consultés