"Les morsures de l'ombre" de Karine Giebel (Editions Pocket): tellement diabolique

Sa réputation de reine du thriller diabolique n'est plus à faire. Karine Giebel, sa came, c'est le noir bien terrifiant dans lequel elle englue ses personnages, jusqu'à leur mort le plus souvent (ou en leur promettant de bonne séquelles physiques et psychologiques, à minima). 

Alors si vous êtes prêts à ouvrir ce roman, entourez-vous de lumière et de chaleur. Car même si ce sont les personnages qui morflent, le lecteur n'en ressort pas pour autant indemne. 

Je vous aurais prévenus!

Pitch (4ème de couv):

"Elle est belle, attirante, disponible. Il n'a pas hésité à la suivre pour prendre un dernier verre.

A présent il est seul, enfermé dans une cage. Isolé. Sa seule compagnie? Sa séductrice et son bourreau. Et elle a décidé de faire durer son plaisir très longtemps. De le faire souffrir lentement.

Pourquoi lui? Dans ce bras de fer rien n'est dû au hasard. Et la frontière entre tortionnaire et victime est bien mince..."

Amis de la torture physique et psychologique, bienvenus dans Les morsures de l'ombre! Karine Giebel vous offre là un thriller-gourmand accompagné de toutes ses mignardises: sévices, humiliation, privations.

Les plus aguerris du style en redemanderont. D'autres risquent de laisser leur estomac et leur palpitant au bord de la route.

Ce presque huis-clos terrible, voire insoutenable, va puiser loin dans la noirceur de l'âme humaine. La tension est au max du début à la fin, servie par une plume qui ne laisse aucun répit et entraine le lecteur droit dans le mur sur un rythme frénétique. Cardiaques, s'abstenir!

Et quand arrive la révélation du véritable bourreau aux manettes de cette tragédie... c'est jouissif!  (j'adoooooore être surprise. Et là, je ne l'avais pas vu venir...)

Un nouveau grand bravo à Karine Giebel. Merci d'enrichir les cauchemars de vos lecteurs de tout un panel de nouvelles peurs.