"N'éteins pas la lumière" de Bernard Minier (Editions Pocket): Thomas Pesquet est peut-être un psychopathe?

Ah Toulouse! Son accent chantant, ses façades roses, sa cité de l'espace, Nougaro, ses psychopathes… Heureusement que le commandant Servaz, touché mais pas coulé par sa précédente enquête, veille au grain! 
Bernard Minier nous emmène une nouvelle fois dans un polar trépidant, les pieds sur Terre la tête dans les étoiles.

Pitch (4ème de couv):
""Tu l'as laissée mourir..."
Le soir de Noël, Christine Steinmeyer, animatrice de radio à Toulouse, trouve dans sa boite aux lettres le courrier d'une femme qui annonce son suicide. Elle est convaincue que le message ne lui est pas destiné. Erreur? Canular? Quand le lendemain, en direct, un auditeur l'accuse de ne pas avoir réagi, il n'est plus question de malentendu. Et bientôt, les insultes, les menaces, puis les incidents se multiplient, comme si quelqu'un cherchait à prendre le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s'effondre. Avant que l'horreur fasse irruption.
Dans les ténèbres qui s'emparent de sa vie, la seule lueur d'espoir pourrait bien venir d'un certain Martin Servaz."


On avait laissé Servaz un peu au bout du rouleau, éprouvé par la disparition de son amour Marianne, enlevée (tuée?) par le psychopathe Julian Hirtmann. Du fond de sa maison de repos pour policiers déglingués, il s'encroute, il ressasse… Jusqu'à l'arrivée de mystérieux messages qui vont progressivement le faire sortir de sa torpeur et réveiller son instinct de flic qui finit alors par l'emporter sur sa tendance à l'autodestruction.
Et c'est parti pour une enquête endiablée, davantage thriller psychologique, où la frontière entre réalité et mensonge se floute pour mieux perdre le lecteur.

Le petit plus de cette enquête? L'immersion dans l'univers du spatial (univers? spatial? serait-ce une coïncidence? Non, je crois qu'elle l'a fait exprès Watson!) qui a tendance à me fasciner depuis plusieurs mois (mon historique Youtube peut l'attester). Mais alors que se pencher sur l'Univers peut provoquer vertige ou émerveillement, N'éteins pas la lumière est plutôt du genre à provoquer peurs et insomnies.

Plus j'avance dans la série Servaz, plus j'aime ses enquêtes et plus j'attends avec impatience la re-rencontre de l'inspecteur avec son double maléfique. 
Verdict? Addict! 

PS: Levez les yeux au ciel et soyez Astronogeek!

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