"Une offrande à la tempête" de Dolores Redondo (Editions Folio): clap de fin sur la trilogie du Baztan...

... Mais pas forcément clap de fin sur les aventures d'Amaia Salazar, ce qui est une bonne nouvelle! Car même si j'avais rechigné avec le premier tome de cette trilogie, j'avoue que tout comme l'appétit vient en mangeant, le plaisir de retrouver l'inspectrice vient en lisant!

Pitch (4ème de couv):
"Dans la vallée du Baztan, une petite fille décède étouffée dans son berceau. Alors que la police soupçonne le père d'être impliqué, la grand-mère attribue ce meurtre au génie maléfique Inguma, issu de la mythologie basque. Rapidement, cet étrange décès lève le voile sur une série de morts subites de nourrissons suspectes.
L'inspectrice Amaia Salazar décide de se consacrer entièrement à cette nouvelle enquête, entre légendes mystiques et meurtres barbares, au risque de mettre de côté son rôle d'épouse et de mère."


Basajaun, Tarttalo, et donc maintenant Inguma pour clore la trilogie des meurtres commis par des êtres maléfiques du folklore basque. A moins que derrière cet écran de fumée mystique, ne se cachent des meurtriers en chair et en os, prêts à croire en la puissance de la magie noire?
Et puisque de Salazar à Serpentard il n'y a qu'un pas, il va de soi que l'inspectrice Amaia est toute désignée pour combattre ces démons. Sans baguette magique mais avec une détermination sans faille.

Et bien que je regrette, comme pour l'ensemble de la trilogie, des longueurs dans le récit qui pourraient être évitées et des révélations parfois un peu grosses comme une maison, j'ai malgré tout fini par me prendre au jeu de cette chasse aux sorcières. L'atmosphère travaillée par Dolores Redondo y est pour beaucoup: humide et remplie d'ombres, elle est propice aux monstres qui s'y cachent et tuent. Mais la pièce maitresse de cette trilogie, c'est bien sûr le personnage d'Amaia Salazar qui s'étoffe de plus en plus tout au long de cette enquête fleuve. La carapace se brise, ses peurs et imperfections se montrent et, forcément, l'empathie chez le lecteur se renforce.

Alors savoir que dans une prochaine aventure le voile va se lever sur sa relation, jusque-là téléphonique, avec le mystérieux Dupree du FBI, cela m'enchante. Avec mon passeport en poche, ne me reste plus qu'à suivre Amaia Salazar jusqu'à Quantico. Let's go! (enfin dans un moment hein, parce que j'ai d'autres romans qui m'attendent...)

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