"Blackwater I: La crue" de Michael McDowell (Editions Monsieur Toussaint Louverture): hameçonnée

Saga sortie il y a presque quarante ans déjà, Blackwater est revenue sur le devant de la scène avec sa réédition. 
J'avais bien sûr vu passer les couvertures sur les écrans des réseaux sociaux en imaginant, à tort, que c'était une série destinée aux ados ou jeunes adultes… Que nenni! Heureusement, une libraire a eu la bonne idée de conseiller sa lecture à ma Môman. Et comme, tous les livres mis entre les mains de ma chère mère finissent dans les miennes, j'ai envie de dire merci à cette libraire!
Même si j'ai l'impression d'avoir mis le doigt dans un engrenage de lecture fatal… et qu'il est possible que plus jamais je n'aille me tremper les pieds dans une rivière!

Pitch (4ème de couv):
"Alors que les flots sombres et menaçants de la rivière submergent Perdido, une petite ville du Sud de l'Alabama, les Caskey, une riche famille de propriétaires, doivent faire face aux innombrables dégâts provoqués par la crue. Mené par Mary-Love, la puissante matriarche, et par Oscar, son fils dévoué, le clan s'apprête à se relever. Mais c'est compter sans l'apparition aussi soudaine que mystérieuse d'Elinor Dammert, jeune femme séduisante au passé trouble, dont le seul dessein semble être de s'immiscer au cœur de la famille Caskey."


Si je vous dis que Michael McDowell est le créateur de Beetlejuice et de L'Etrange Noël de Monsieur Jack (entre autres!) et qu'il a inspiré Stephen King, cela vous donne quelques indices sur l'atmosphère de ce roman. 

Dans un quotidien ordinaire d'une riche famille américaine du début du vingtième siècle, l'extraordinaire fait effraction en la personne d'Elinor. Sans en saisir encore tous les contours dans ce premier opus, on pressent déjà tout son potentiel fantastique voire horrifique qui l'habite. 
La Crue n'est une mise en bouche. Michael MacDowell installe ici le décor, les acteurs et commence à dessiner sa fresque même si le tout est encore auréolé de mystère. Le côté creepy affleure la surface mais on sent bien (en tout cas je l'espère!) qu'il va nous sauter à la gueule dans les prochains épisodes. 

Il n'en fallait pas plus pour me ferrer comme un poisson. La "magie" (noire?) de McDowell s'étendrait t'elle au-delà de l'histoire de son roman?

PS: je vais peut-être mettre une bouée pour mon prochain bain, on ne sait jamais…

Commentaires

  1. Pas encore plongé dans cet univers dont on dit pourtant tant de bien... je n'ai pas de lecteurs autour de moi, ni de chère mère, c'est sans doute pour ça ;-)

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