"L'horizon d'une nuit" de Camilla Grebe (Editions Calmann Levy): sans surprises, sans plaisir

Polar qui fait à peine le job... sans plus!

Pitch (4ème de couv):

"Dans sa grande maison aux abords de Stockholm, Maria aime sa famille recomposée avec son nouveau mari, Samir, son petit Vincent si fragile et attachant, et sa splendide belle-fille Yasmin, qui couvre ce dernier d'amour.

Par une terrible nuit d'hiver, Yasmin disparaît près de la falaise, mais aucun corps n'est jamais retrouvé. Bientôt, tout accuse Samir. Après tout, n'avait-il pas une relation conflictuelle avec sa fille? Maria ne peut y croire, mais petit à petit, le doute l'envahit...

L'inspecteur Gunnar Wijk et Ann-Britt Svensson sont chargés de l'enquête. Jamais faux-semblants et mensonges n'auront autant régné."

Je ne peux pas dire que ce polar m'ait totalement déplu. Mais je ne peux pas dire qu'il m'ait passionné non plus!

Construit de façon classique, Camilla Grebe alternant les points de vue des personnages sur la disparition de Yasmin, je n'ai a aucun moment été surprise par l'issue de cette histoire, même si le "pourquoi" se profile très progressivement.

L'auteure a bien capté les ressorts du polar et les lecteurs qui aiment pouvoir dormir sur leurs deux oreilles après la lecture d'un polar pourront apprécier. Pour ma part, je trouve qu'elle se limite au cadre et n'ose pas en sortir, quitte à en faire un roman un brin gentillet au suspense un fade.

Et alors que le fait des retrouver les flics des précédents opus aurait pû a minima compenser un peu du plaisir qu'il me manquait, j'ai eu beaucoup de mal à retrouver l'empathie qu'ils avaient pu susciter auparavant. La faute à trop de temps entre deux lectures de cette série policière?

Ce qui est certain c'est que L'horizon d'une nuit ne fera pas partie de mes lectures inoubliables de 2022...