"Le jour des morts" de Nicolas Lebel (Editions Le Livre de Poche): vous reprendrez bien un peu de Mehrlicht?

Mes lectures des aventures de Mehrlicht ont pris un tournant anarchique dès le départ. C'est comme avoir le quinté dans le désordre: t'es content, mais t'as pas gagné le pactole! Pour rappel, j'ai commencé par le troisième roman puis continué par le cinquième de la série… avant de reprendre les rênes en m'attaquant au premier. 
La présence de Nicolas Lebel aux derniers Quais du Polar aura permis de mettre la main sur les numéros pairs des enquêtes de Mehrlicht… d'où ma chronique du jour! Tout est donc de nouveau sous contrôle, je vais pouvoir arrêter les anxiolytiques.
Ah et sinon, au milieu de ce méli-mélo, cette enquête? Toujours aussi fidèle à ce qu'on aime dans le duo Lebel/Mehrlicht!

Pitch (4ème de couv):
"Paris, à la Toussaint. Le capitaine Mehrlicht, les lieutenants Dossantos et Latour sont appelés à l'hôpital Saint-Antoine, où un patient vient d'être empoisonné. Le lendemain, c'est une famille entière qui est retrouvée sans vie dans un appartement des Champs-Elysées. Puis un couple de retraités à Courbevoie
Tandis que les cadavres s'empilent, la France a peut de celle qu'on surnomme bientôt l'Empoisonneuse. Les médias s'enflamment et la Police tarde à arrêter la coupable. Qui est cette jeune femme que de nombreux témoins ont croisée et que chacun semble reconnaître? Qui sera la prochaine victime? 
La chasse aux sorcières s'organise. Mais derrière l'Empoisonneuse, c'est la Mort elle-même qui est à l'œuvre, patiente et inexorable: nul ne lui échappera."


Bon, vous voyez, moi j'adore les profiteroles. Du coup, dès que je vois un chou avec de la glace et de la sauce au chocolat, je sais que je vais passer un bon moment. Et ben concernant les enquêtes de Mehrlicht c'est pareil: la recette est maîtrisée et goûtue! On y revient donc avec plaisir.
Un capitaine à l'ancienne, des adjoints qui flirtent avec la loi, une enquête bien ficelée et une pointe acide pour dénoncer dans cet opus là les agissements douteux de ministres, ici le manque de profondeur des journalistes, ou encore là le dessous du marché des livres anciens… 

Y'a pas à dire, ca fonctionne bien. Très bien même! Bien sûr grâce au personnage de Mehrlicht, mais donc surtout grâce à la plume de son créateur, Lebel-Frankenstein, qui en fait une créature-flic aussi drôle que râleuse. Mehrlicht c'est un vrai attachieur, qu'on n'a pas envie de lâcher de sitôt! Oui, parce qu'une grenouille aussi a un cœur…

Du coup, je réitère mon conseil, si vous n'aviez encore pas mis le pied dans l'univers de Nicolas Lebel: commencez par le premier, crénom d'une pipe! C'est quand même pas compliqué…


Commentaires

  1. J'ai lu un seul roman de Lebel jusqu'à présent et je dois dire que je n'ai pas été convaincu...

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