"Le Steve McQueen" de Tim Willocks et Caryl Ferey (Editions Points) : de la castagne à cent à l'heure
Collaboration issue de la rencontre des auteurs Ferey et Willocks aux Quais du Polar, ce roman à quatre mains est une histoire de voyou menée sur un train d'enfer.
Mettez votre casque et tentez d'évitez les balles (âmes sensibles s'abstenir!).
Pitch (4ème de couv):
"Ged Mackie, ex-soldat de la Légion étrangère, rentre chez lui, à Manchester, pour la première fois en vingt ans. Les retrouvailles avec sa mère Sheryl, une vraie dure à cuire, et avec sa fille Jada ne sont pas de tout repos, mais ce n'est rien à côté des soucis qui l'attendent avec le gang le plus violent de la ville. Serait-ce en rapport avec ce braquage en Hollande pour le compte de Vogel, un impitoyable mafieux basé à Lyon? Quand Sol, son meilleur ami, son frère d'armes, est kidnappé, la guerre semble bel et bien déclarée…"
Des gros bras, des flingues et de la torture amènent forcément au versement de quelques litres de sang. Voilà le programme de cette chevauchée fantastique auprès de Ged, homme de main couillu accompagné de sa fille non moins couillu Jada.
En postface, on comprend que l'écriture de ce roman s'est faite à la façon cadavre exquis, les deux auteurs Caryl Ferey et Tim Willocks se relayant dans l'écriture, chapitre après chapitre. Le rythme est frénétique, la violence versée à grande louche, que cela mette le lecteur mal à l'aise ou pas… Mais pas le temps de rebrousser chemin que les auteurs envoient déjà le bouquet final.
Les romans de voyous qui se butent entre eux n'est pas franchement ma tasse de thé (je préfère les sérial killer) et je n'ai donc pas vécu un immense kiff de lecture. Mais on ne peut pas nier l'efficacité de ce duo dans ce genre. Pour ceux qui aiment ça, foncez!
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