"Après l'océan" de Laurence Peyrin (Editions Pocket): où comment ne pas se laisser couler...
(oui, j'ai osé le jeu de mots…)
Cet été, que vous soyez near, far ou wherever you are, vous pouvez emporter ce roman partout avec vous en vacances… Format poche, lecture facile, et la B.O de Céline Dion qui ne manquera pas de se rappeler à vous et tourner en boucle dans votre tête.
Pitch (4ème de couv):
"Avril 1912. Ils auraient pu être six, ce jour-là, à découvrir la statue de la Liberté. Mais le destin en a voulu autrement. De toute la famille Alistair montée sur le Titanic, avec des rêves plein la tête et une entreprise à développer, ne restent aujourd'hui que Letta, la fille aînée, et Molly, la petite dernière… Deux sœurs sans repères, sans argent, sans avenir - et dont la seconde reste muette depuis le naufrage du paquebot. Comment se faire une place dans ce Nouveau Monde qui ne veut pas d'elles et ne les comprend pas, Et où trouver la force de vivre, après l'océan?"
Alors oui, Laurence Peyrin essaie de tenir en équilibre entre bisounourserie et pathos, et il lui arrive de pencher le temps de quelques paragraphes d'un côté ou de l'autre. Mais sans jamais tomber vraiment! De façon globale, l'histoire est plutôt joliment racontée et l'écriture fluide.
L'autrice venant saupoudrer sa fiction de touches documentaires sur le naufrage, et médicales sur le syndrome post-traumatique. Ces dernières portées notamment par la voix de Natalie, un personnage haut en couleurs avec une jambe de bois mais sans langue de bois! Une amitié qui va soutenir Letta et sa Molly dans leur chemin vers le deuil, l'apaisement et la reconstruction dans un New York en pleine mutation.
Après l'océan se lit sans heurts, sans effort, et c'est parfois tout ce dont on a besoin!
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