"La Capture" de Nicolas Lebel (Editions Le Livre de Poche): les Furies suite… mais pas fin!

L'écrivain-gymnaste Lebel a encore frappé! Cette fois avec son autre bras armé après Mehrlicht: la tempétueuse Chen. 

Deuxième aventure de la trilogie des Furies après Le Gibier, La Capture nous entraine cette fois sur une petite île bretonne qui rassemble plus de crapules (flics compris?) au kilomètre carré que n'importe où dans le monde! 

Un lien avec la consommation de chouchen peut-être?

Pitch (4ème de couv):

"Morguélen. Un nom funèbre pour une île bretonne giflée par les vents. Une terrain idéal pour la lieutenante Chen, lancée dans une traque sans merci.

Dans son viseur: des tueurs à gages insaisissables, les Furies - référence aux déesses de la vengeance et du châtiment. Mais à l'heure de la rencontre, la partie pourrait bien compter plus de joueurs qu'il n'y paraît. Et quand le prêtre de cette île du bout du monde entre à son tour dans la danse, une seule certitude demeure: quelqu'un va mourir."

Humour, action, suspense et Histoire (oui, avec un grand H) sont les éléments reconnaissables de la recette du polar made in Lebel. Mais en comparaison avec la série Mehrlicht, les dosages de chacun des éléments pour les enquêtes autour des Furies sont légèrement différents. La trilogie est davantage musclée, certainement en lien avec le carafon de son héroïne flic: l'implacable Chen, tête-brûlée qui semble dépourvue de zygomatiques mais pas de réflexions caustiques!

Alors qu'elle cherche à venger son précédent partenaire Starski dans une embardée solitaire qu'elle espère sanglante pour ses adversaires, sa quête va venir se heurter à celle d'un autre duo de flics qui eux s'attaquent aux criminels de guerre. Un trio dans lequel chaque membre bancal va trouver une force commune en s'alliant. De la Croatie à la Bretagne il y a plus d'un criminel à stopper et plus d'un flic à berner. Du chat ou de la souris, qui va gagner?

Un chouette polar en terres bretonnes avec notamment une fin… à couper le sifflet (je ne l'avais pas vu arriver celle-là!). 

Hâte de retrouver Chen pour la suite (et fin?) de son périple.

PS: Môsieur Lebel, la prochaine fois ce sera un bandeau à paillettes!

#runninggag