"L'eau qui dort" de Fiona Barton (Editions Fleuve): boarf!

Moyen. Oui, tout est moyen dans ce bouquin. L'impression que l'autrice a rendu un travail scolaire: pas complètement à côté de la plaque, appliquant les codes du polar. Mais sans aucune personnalité donc terriblement fade. 
Avec comme une envie de vite en finir pour passer quelque chose de plus réjouissant!

Pitch (4ème de couv):
A la suite d'une opération médicale, l'inspectrice Elise King pensait qu'Ebbing, petite ville de bord de mer, serait parfaite pour sa convalescence. Mais rapidement, elle se rend compte que l'atmosphère est pesante entre les locaux qui triment quotidiennement pour joindre les deux bouts et les citadins qui viennent profiter de leurs belles résidences secondaires le week-end. Des tensions qu'un rien alimente. Alors quand, la même nuit, deux adolescents sont victimes d'overdose et un homme disparait, la brèche s'accentue, les sourires de façade s'effondrent.
Face à la tempête qui gronde au sein de cette communauté dont elle fait désormais partie, Elise King ne peut s'empêcher de reprendre du service. Et va s'apercevoir que, dans cette affaire, tout le monde est suspect."


Alors pour faire un polar il faut un meurtre, des suspects et un/des enquêteur(s). Jusque-là Fiona Barton a les bons ingrédients. Mais les personnages en jeu manquent cruellement de consistance ou tombent dans le cliché: une inspectrice atteinte d'un cancer qui va retrouver du sens à sa vie en se remettant au travail, une voisine curieuse à la Miss Marple qui vient fouiner partout, une ex mannequin qui trompe son mari avec le jardinier… Vous voyez le topo? 
Ensuite pour plaire au lecteur il faut du suspense, des rebondissements. Là, encore à moins que ce polar soit le tout premier que vous lisiez, votre rythme cardiaque ne risque pas de s'emballer. Les ficelles de la résolution du crime sont tellement apparentes qu'il n'y a plus aucun effet de surprise.  

En résumé, ce roman n'a aucun relief susceptible de faire vibrer la corde sensible des amateurs du genre. Next! 

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