"White Coffee" de Sophie Loubière (Editions Pocket): il aurait fallu s'abstenir...
Autant j'ai adoré Black Coffee, autant cette suite ne mérite vraiment pas de reprendre la route. D'autant plus qu'elle s'avère bien trop longue avec ces plus de 700 pages… Une lecture vécue comme un calvaire.
Pitch (4ème de couv):
"Sur la Route 66, aux côtés du criminologue Desmond G. Blur, Lola Lombard a risqué sa vie et celle de ses enfants pour tenter de retrouver Pierre, son mari disparu depuis quatre ans. Sa confrontation avec un tueur en série l'a douloureusement marquée. Elle rentre en France, ignorant si Pierre fait partie des victimes. Mais Gaston, leur fils, est persuadé que son père est vivant. Son retour pourrait bien menacer la relation nouée entre Lola et Desmond.
Chacun endure la séparation d'un côté de l'Atlantique: elle à Nancy, lui à Chautauqua, petite ville de l'état de New York, où le criminologue enquête sur d'étranges phénomènes. Apparitions, disparitions, vandalismes, les morts suspectent s'additionnent. Le plus dangereux prédateur n'est pas celui qu'on croit."
J'avais hâte de retrouver Lola et Desmond dans une deuxième aventure mais ce fut rapidement la douche froide. Se retrouver séparés dans deux intrigues parallèles ne leur réussit pas!
Coté Amérique, l'enquête tient plus du cosy mystery plan-plan qui ne casse pas trois pattes à un canard ; Côté France la tension peine à se maintenir autour du personnage de Pierre. Ajoutez à cela beaucoup de mièvrerie dans les échanges transatlantiques entre les deux personnages et la coupe est pleine!
Je suis allée jusqu'au bout de cette lecture par respect pour cette autrice que j'aime énormément par ailleurs mais les sept cents pages m'ont collé une indigestion. Se forcer à lire n'est pas toujours une bonne option.
Ce White Coffee est pour le moment le seul faux pas de la bibliographie de Sophie Loubière. Mais je vous encourage vivement à lire les autres romans de cette autrice qui sont fantastiques!
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