"Délivrance" de Jussi Adler-Olsen (Editions Livre de Poche): la suite des aventures du département V

Me voilà repartie avec le trio improbable d'enquêteurs du Département V sur une nouvelle affaire mais avec toujours un méchant très.... méchant!



Pitch (4ème de couv): "Une bouteille jetée à la mer, repêchée et oubliée dans un commissariat des Highlands. A l'intérieur, un appel au secours en danois, écrit en lettres de sang. Lorsque le message échoue au Département V de la Police de Copenhague, chargé des dossiers non élucidés, les années ont passé. L'imprévisible Carl Morck, Assad, son assistant syrien au flair infaillible, et Rose, la secrétaire punk, vont-ils prendre au sérieux ce SOS?"





La première enquête narrait l'enlèvement et la torture psychologique d'une politicienne danoise. Angoissant, mais bon on pouvait se dire que les politiciens c'est tous des pourris et que donc le méchant avait des circonstances atténuantes. Dans la deuxième, il était question de sévices physiques faites humains et aux animaux. Déjà beaucoup moins d’empathie pour le tordu et ses complices. Et là,  ce sont des enfants qui sont victimes d'un taré auquel on a beaucoup de mal à  trouver des circonstances atténuantes. Même si l'enfance du serial killer n'a pas été toute rose au point d'en arriver à faire une fixette sur les sectes... mais de là à tuer des gosses...

Bref, le département V écope (rapport à la bouteille à la mer... haha) encore d'une affaire bien cra-cra mais heureusement, Jussi Adler Olsen arrive toujours à distiller un peu d'humour dans ce sombre, grâce à Carl, Assad et Rose qui ont chacun leur "grain de zinzinerie" (oui j'invente des mots mais c'est pas nouveau).
Carl, par culpabilité, héberge maintenant son coéquipier tétraplégique chez lui et n'arrive toujours pas à se défaire des angoisses qui ont mené au carnage dont ils ont été victimes (et dont pour le moment, nous ne connaissons ni la cause ni les coupables).
Assad qui a toujours du mal avec la langue danoise et ses expressions, ce qui donne toujours autant de dialogues surréalistes.  Son passé sombre, en Syrie, affleure la surface de sa peau et des ses paroles mais le mystère reste encore entier sur son passé.
Quand à Rose, niveau zinzin, on est servi! Une schizophrène avec deux facettes aussi extravagantes l'une que l'autre.

C'est cette folie douce dans laquelle baigne l'enquête (et surtout les enquêteurs) qui fait l’atmosphère si particulière des romans de Jussi Adler-Olsen. Et c'est addictif! 
Vivement la prochaine enquête!

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