"Des Clous dans le Coeur" de Danielle Thiéry (Editions Fayard): sans surprise, dommage!

Bon, ben, heu....  lançons le pitch! (magnéto Serge!)

Pitch (4ème de couv):
" "Il y a des affaires qui te pourrissent la vie... elles restent en toi, plantées dans ton cœur comme un clou qu'un mauvais plaisant s'amuserait à manipuler..."
Miné par ses excès et la maladie, le commandant Revel crache le sang et sa haine de l'hypocrisie. Bourru, taiseux et rogue, il enrage devant les affaires non résolues à la PJ de Versailles: morts suspectes, disparitions...
Comment la vérité pourrait-elle sortir de la bouche d'un enfant autiste?
Son équipe respecte les mystères du "patron" et au-delà de la simple "vérité due aux familles", la vérité complexe d'un grand flic dont le courage en impose à la mort, celle des autres comme la sienne"

(Petit aparté: je trouve que ce résumé qui est sensé être accrocheur est tellement.... "plat" et rend tellement peu service à l'histoire! déjà que...)




Les romans qui ont été auréolés du prix Quais des Orfèvres ont tous en commun.... qu'ils n'arrivent pas à me séduire!  Bon vous me direz, ils s'en tapent bien de ma pomme.... et ils auront raison! Peut-être que cela parle vraiment aux flics de terrains, aux investigateurs en fonction ou qui l'étaient... mais avec moi, pauvre lectrice en attente de "haletant", "surprenant", "bousculant", ça fait un flop! Ou dans mon cas, plutôt un plouf!

Pour détailler un peu, je dirais que les romans primés, et donc celui-ci en particulier, restent sans surprise. On a toujours:
- une pseudo-immersion dans un commissariat de Paris où alentours avec THE flic, le ponte qui tient la baraque, du moins qui en donne l'impression, mais qui en fait est fragile. Ici le commandant Revel est miné par la disparition de sa femme, l'anorexie de sa fille et se laisse envahir par la maladie. Une vie super chouettos quoi!
- ensuite une enquête, qui souvent n'a rien d'exceptionnelle: nous suivons juste cette équipe dérouler la pelote de nœud qui entoure le/les meurtres.
- souvent des ripoux, des indics, des camés... mais l'auteur a ici eu l'intelligence de ne pas tomber dans ce travers-là

Ce n'est pas une "mauvaise" histoire (parce que déjà, j'ai trop d'estime pour ceux qui se donnent les moyens d'écrire un roman pour employer le mot "mauvais"... ah? si? je l'ai déjà fait?) mais il manque le sel, le poivre et tout ce qui pourrait faire que le lecteur aurait hâte de tourner les pages parce que le suspense serait au plafond du slip (.... ) au point de créer une attente, de susciter une attention et d'avoir envie de tourner les pages de plus en plus vite.
Là, j'étais contente de tourner les pages pour le terminer au plus vite et de passer à autre chose.

Au suivant!

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