"La Trace du Sang" de Peter May (Editions du Rouergue): du soleil, un jour de congé, un Peter May!

Dix-sept février et pourtant un soleil et une chaleur de mois de mai. Il n'en fallait pas plus pour m'inciter à m'installer confortablement sur le balcon et profiter de ce beau jour de congé (RTT je t'aime!) pour bouquiner. Ce sera donc une chronique "Un Livre Sur Mon Balcon" et, normalement, cela devrait être presque aussi bien qu'une chronique depuis ma baignoire.

Pitch (4ème de couv:)
" Lorsqu'il s'est mis au défi de résoudre quelques-unes des affaires judiciaires jamais élucidées par la police française, Enzo MacLeod, l'enquêteur hors pair, était loin d'imaginer les conséquences sur sa vie. Or, alors qu'il se découvre atteint d'une forme de leucémie foudroyante, sa fille aînée, Kirsty, échappe miraculeusement à un attentat. Les ennuis ne font que commencer pour l'Ecossais de Cahors, et la publicité faite dans la presse aux deux cas qu'il vient d’élucider coup sur coup n'est pas pour rien dans les menaces qui s'accumulent sur ceux qui lui sont chers. Mais lui reste-t-il assez de temps à vivre pour identifier un homme qui n'hésite pas à s'en prendre à ses propres filles. Ce qu'il ignore encore, c'est que pour en venir à bout, il va lui falloir remonter vingt-deux années en arrière dans un petit village espagnol où une famille britannique séjourne avec ses trois enfants. Alors que les parents se sont absentés pour dîner, Richard, un garçon de vingt mois, disparaît."






Peter May, rebonjour! Cela ne faisait pas bien longtemps que l'on s'était quitté et j'aurais pu penser que j'allais friser l'overdose. Et pourtant! J'ai beaucoup aimé, encore, ce nouveau roman. Mais pour le savourer à sa juste valeur,  il aurait peut-être été préférable de commencer la série dans l'ordre. Car oui, cette histoire est la troisième de la série d'enquêtes Assassins sans Visages et même s'il s'agit d'une histoire à part entière avec un début, un milieu.... ben il s'avère que la fin laisse justement sur sa faim! Car l'on comprend qu'Enzo MacLeod n'a pas encore réussi à dénouer les fils pour retrouver celui (ceux?) qui le pourchasse, n'arrivant pour le moment qu'à retrouver les sbires du (des?) commanditaire, ce qui lui permet au passage de résoudre malgré tout une  affaire "classée" faute d'indices. 
Néanmoins, malgré cette frustration, la lecture est plaisante et facile (bouquin avalé en quelques heures) mais suffisamment rythmée pour tenir l'attention et l'intérêt du lecteur. 

Une question m'a cependant taraudée pendant une partie de ma lecture (mais peut-être les réponses sont elles dans les précédents romans?): encore un MacLeod enquêteur??? Une relation avec le Fin MacLeod de la trilogie écossaise précédente? Ou est-ce que ce nom porte une signification particulière pour l'auteur? Bon, en cherchant (très rapidement) sur le net, j'ai trouvé que ce nom signifie "Fils de l'Homme Laid".... Ça n'éclaire pas plus ma lanterne! Et puis ce MacLeod, il a un point commun avec Peter May: un Écossais qui a émigré en France.... c'est étrange, non? Barf, p't'être que je cherche des explications là où il n'y a que des coïncidences! 
Mais c'est ça qui est très fort avec Peter May, c'est qu'à peine ses bouquins finis, on se rue sur la toile pour aller chercher plus loin: parfaire ses notions de géographie en resituant les îles Hébrides sur une carte du monde, apprendre l'Histoire de l'Ecosse, "gratter" des infos généalogiques sur les MacLeod! Il nous incite à devenir moins bête à chacun de ces romans! 

Alors plongez-vous dans son univers, vous n'en ressortirez que plus intelligents! Et sinon, pour être encore plus intelligents, ne faites pas comme moi: lisez les bouquins dans l'ordre! A bon entendeur!

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