"Millénium 5: La fille qui rendait coup pour coup" de David Lagercrantz (Editions Actes Sud): carton rouge!

Ouch! Comme je l'ai subie cette lecture! J'attendais une confrontation haute en couleur entre Lisbeth et Camilla comme le laissait pressentir l'issue du précédent roman. Mais non, l'auteur a décidé de nous faire patienter un peu en nous donnant un os à ronger: de nouvelles révélations quant au passé de la plus badass des hackeuses. 
Mais la trame principale de l'histoire parasitée par des intrigues secondaires a fini par avoir raison de ma concentration et de ma patience. Salander mérite mieux que ça! Les lecteurs aussi!

Pitch (4ème de couv):
"Une enfance violente et de terribles abus ont marqué à jamais la vie de Lisbeth Salander. Le dragon tatoué sur sa peau est un rappel constant de la promesse qu'elle s'est faite de combattre l’injustice sous toutes ses formes. Résultat: elle vient de sauver un enfant autiste, mais est incarcérée dans une prison de haute sécurité pour mise en danger de la vie d'autrui. Lorsqu'elle reçoit la visite de son ancien tuteur, Holger Palmgren, les ombres d'un passé qui continue à la hanter resurgissent. Quelqu'un a remis à Palmgren des documents confidentiels susceptibles d'apporter un nouvel éclairage sur un épisode traumatique de son enfance.
Pourquoi lui faisait-on passer tous ces tests d'intelligence quand elle était petite? Et pourquoi avait-on essayer de la séparer de sa mère à l'âge de six ans? Lisbeth comprend rapidement qu'elle n'est pas la seule victime dans l'histoire et que des forces puissantes sont prêtes à tout pour l'empêcher de mettre au jour l'ampleur de la trahison. Avec l'aide de Mikael Blomkvist, elle se lance sur la piste d'abus commis par des officines gouvernementales dans le cadre de recherches génétiques secrètes. Cette fois, rien ne l'empêche d'aller au bout de la vérité."


Attention Mr Lagercrantz, la licence Millénium n'est pas qu'une poule aux œufs d'or et il faudrait voir à ne pas trop abuser de la patience des lecteurs. 
Afficher Salander et Blomkvist ne suffit pas à faire une bonne histoire. Car derrière cette vitrine certes séduisante qui donne envie d'ouvrir le roman, s'il y a du vent, le bouche à oreille ne va pas être en votre faveur. 
Et là, vous voulez en faire trop, rajoutant des intrigues, des personnages, des complots, pensant qu'en étoffant avec du tout-venant le lecteur sera rassasié. Mais à vouloir complexifier (remplir des pages vides?) vous perdez en efficacité. Et les éléments qui concernent Lisbeth et son enfance se diluent au point de perdre la mesure de ces révélations. Ça aurait dû me retourner les tripes. Pourtant je suis à peine émue. Encéphalogramme plat des émotions.

Je suis trèèèèèèèèèèse déçue, Mr Lagercrantz. Mais je vous donne une ultime chance. Millénium 6 a intérêt à être sacrément bon. Sous peine de disparaître définitivement de mon horizon littéraire.

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