"L'Outsider" de Stephen King (Editions Albin Michel): c'est donc ça, la plume du Roi?

Mieux vaut tard que jamais? Je dirais plutôt mieux vaut jamais que pénible! Car oui, qu'elle fut laborieuse cette lecture de L'Outsider. Et quelle déception pour cette première rencontre avec le lion King. 

PS: ça fait même pô peur!

Pitch (4ème de couv):

"Le corps martyrisé d'un garçon de onze ans est retrouvé dans le parc de Flint City. Témoins et empreintes digitales désignent aussitôt le coupable: Terry Maitland, l'un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l'équipe locale de baseball, professeur d'anglais, marié et père de deux fillettes. Et les résultats des analyses ADN ne laissent aucune place au doute.

Pourtant, malgré l'évidence, Terry Maitland affirme qu'il est innocent.

Et si c'était vrai?"

Roman hybride entre polar et fantastique, L'Outsider ne cumule malheureusement pas ce qui pourrait faire l'intérêt de l'un ou l'autre de ces deux genres.

Ni suspense, ni tension, ni frayeur. Mais beaucoup beaucoup (beaucoup!) de longueurs inutiles et un sentiment de fouillis général généré par la multiplication de personnages, de lieux, de situations. Et que dire du ressort facile du "surnaturel" pour boucher le trou des impossibilités et incohérences. 

Ajoutez à cela un style plombant qui alourdit un contenu déjà pas bien engageant... et vous aurez au final une lecture qui fait perdre beaucoup trop de temps au regard de ce qu'elle apporte comme (non) divertissement. J'en ressors lessivée et sans aucune envie de me frotter à nouveau à la plume de King. N'en déplaise aux fans de l'auteur!

(Fuyez!)