"Vers le soleil" de Julien Sandrel (Editions Le Livre de Poche): trop de bons sentiments?...

Ou suis-je trop aigrie?
Je n'ai en tout cas pas réussi du tout à m'immerger dans cette histoire, imperméable à l'accumulation de feelgood réflexions qui m'a donné l'impression d'être plutôt dans un alignement de citations du magazine Psychologie plutôt que dans un roman.
Ok, je suis peut-être aigrie

Pitch (4ème de couv):
Août 2018. Tess part vers la Toscane, où elle doit rejoindre pour les vacances Sienna, et l'oncle de la petite, Sacha. Mais, alors qu'elle fait étape chez une amie à Gênes, la maison s'écroule sur elle.
Une portion du pont Morandi vient de s'effondrer, enfouissant la zone. Tess est portée disparue.
Lorsque Sacha apprend la catastrophe, c'est tout leur univers commun qui vole en éclat. Tous leurs mensonges aussi. Car Sacha n'est pas vraiment l'oncle de cette fillette: il est un acteur, engagé pour jouer ce rôle particulier quelques jours par mois, depuis trois ans. Un rôle qu'il n'a plus l'impression de jouer tant il s'est attaché à Sienna et à sa mère.
Alors que de dangereux secrets refont surface, Sacha sait qu'il n'a que quelques heures pour décider ce qu'il veut faire si Tess ne sort pas vivante des décombres: perdre pour toujours cette enfant avec laquelle il n'a aucun lien légal… ou écouter son cœur et s'enfuir avec elle? En attendant, il décide de cacher la vérité à Sienna et de la protéger coûte que coûte."


J'ai tenté une nouvelle fois de retrouver l'émotion folle de La chambre des merveilles du même auteur, mais malheureusement, comme avec La vie qui m'attendait, c'est une énorme déception!

Trop lisse même dans le tragique, trop mielleux même dans l'insupportable, la colère et la peur sont mal jouées alors que le gnangnan déborde à chaque page. Quel dommage, alors que le pitch aurait eu de quoi nous faire explorer le grand huit des émotions. 
Mais là, Julien Sandrel nous donne juste le droit de monter dans le train touristique plan-plan.

Next!

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