"De chair et d'os" de Dolores Redondo (Editions Folio): faut (presque) toujours écouter sa mère!

Pas du tout convaincue par Le gardien invisible, premier tome de cette trilogie du Baztan, j'avais décidé de ne pas perdre mon temps en m'échinant à lire la suite. Mais c'était sans compter sur l'insistance de la Môman, fournisseuse officielle de 90% des livres de ma PAL... 
Et elle avait raison: ça valait le coup!

Pitch (4ème de couv):
"A travers le pays basque, dans la vallée du Baztan, des églises sont profanées. Alors qu'elle vient de donner naissance à son enfant, l'inspectrice Amaia Salazar est chargée d'enquêter discrètement sur cette affaire. Avec son équipe, elle doit aussi s'occuper d'une série de crimes conjugaux qui ont tous en commun d'horribles mutilations. A chaque fois, le meurtrier s'est suicidé en laissant derrière lui une étrange inscription: TARTTALO. Pourquoi tous ces hommes écrivent-ils ce même mot? Que signifie-t-il? Et pourquoi semble-t-il destiné à la jeune inspectrice?
La vallée du Baztan recèle encore bien de terribles secrets qu'Amaia devra affronter pour espérer enfin vivre en paix..."


Cette deuxième enquête aux côtés de l'inspectrice Salazar gomme la plupart des défauts qui m'avaient rebuté dans la précédente: un récit plus équilibré entre la part polar et celle décrivant l'histoire familiale d'Amaia, aidé par le fait que les deux sont intimement imbriquées dans cette histoire; Mais surtout ce tome gagne en crédibilité via une enquête mieux maitrisée même si l'auteure aurait faire plus resserré (on sent quand même un peu passer les 600 pages). La tension arrive progressivement à s'installer, alors que dans Le gardien invisible, elle était plombée par des détours incompréhensibles et des indices tombés du ciel.

Et enfin, le personnage d'Amaia s'affirme davantage, s'étoffe psychologiquement. Les enjeux et mystères qui l'entourent permettent cette fois d'accrocher le lecteur et donnent envie de connaître l'issue de ce combat où la peur n'est pas seulement provoquée par les être maléfiques du folklore basque mais aussi par des sorcières faites de chair et d'os. 

Si Dolores Redondo fait encore progresser son écriture dans le troisième tome, ça augure un final dantesque! Ce qui est sûr c'est que je vais lire Une offrande à la tempête, avec beaucoup plus d'enthousiasme. Vamooooos!
(Psst: merci Maman!)

Commentaires

  1. J'ai bien aimé le premier tome alors pourquoi pas le second s'il est encore mieux...

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