"Les survivants" de Jane Harper (Editions Calmann Lévy): me suis noyée, comme les protagonistes

Mais quelle déception!!!! Après des débuts mitigés avec les deux premiers romans de Jane Harper Canicule et Sauvage, j'étais tombée en amour pour Lost Man qui est pour moi une pépite de polar. 
Et pschiiiiiiiiiiit! Les Survivants éteint complètement la flamme. Avec comme une envie d'abandonner le roman au fond d'un ruisseau.

Pitch (4ème de couv):
"Kieran Elliott, trentenaire vivant à Sidney, retourne en basse saison dans sa ville natale d'Evelyn Bay, minuscule station balnéaire de Tasmanie. Ce court séjour familial fait aussitôt ressurgir des souvenirs douloureux: douze ans plus tôt, à cause d'une aventure peu prudente en mer avec sa meilleure amie Olivia, deux hommes venant à leur secours ont disparu dans les flots. Depuis ce drame, de nombreux autochtones se méfient de Kieran.
A peine est-il de retour que le cadavre d'une jeune femme est retrouvé sur la plage: la colocataire d'Olivia. Tous les regards se braquent sur Kieran. Est-il un bon père de famille qui a la malchance de subir les médisances d'une petite communauté recluse? Ou est-il vraiment un sale type? Bientôt la vérité éclatera au grand jour..."


Le trop est l'ennemi du bien. Jane Harper essaye de créer du suspense et brouiller les pistes en accumulant des personnages comme autant de potentiels suspects. C'est ratéééééé! Trop de personnages tuent l'intrigue, surtout lorsqu'ils sont traités en superficialité, sans prendre le temps de creuser vraiment leur personnalité, à part peut-être pour le personnage principal Kieran. Dès lors, aucune empathie n'arrive à se développer. 
Alors d'accord, les personnages sont nazes, mais peut-être que l'enquête est géniale?

NOOOOOOOON. Elle est toute pourrie l'enquête! Des disparitions de douze ans en arrière qui se résolvent sur un coup de tête parce que les témoins de l'époque qui ont vu des choses se mettent finalement à parler. Des hasards qui font bien les choses. Un criminel qui a autant de crédibilité que Bob l'Eponge. Quatre cent pages de mascarade et d'ennui... 

Vraiment, fuyez ce polar. (Jetez-vous plutôt sur l'excellent Lost Man, j'insiste!)

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