"Blackwater V: La Fortune" de Michael McDowell (Editions Monsieur Toussaint Louverture): daughter's power

La Fortune est mon deuxième épisode pref' de la série Blackwater après la découverte de cet univers via le tout premier tome. Mais pourtant, il me manque à chaque fois le petit je-ne-sais-quoi, qui me laisse sur ma faim.
Mais peut-être que le suivant et dernier tome finira en feu d'artifice cette saga avec enfin le grand "Waouh!" tant espéré?
Suite au prochain épisode…

Pitch (4ème de couv)
"Tel un organisme vivant, le clan Caskey se développe et se transforme. Certains font face à la mort, d'autres accueillent la vie. Entre rapprochements inattendus, haines sourdes et séparations inévitables, les relations évoluent. Miriam, désormais à la tête de la scierie et noyau dur de la famille, ne cesse de faire croître la richesse. Suite à une découverte surprenante et miraculeuse - sauf pour une personne - c'est bientôt la ville entière qui va prospérer. Mais cette soudaine fortune suffira-t-elle, alors que la nature commence à réclamer son dû."


La Fortune est le roman de la révélation du potentiel des filles Caskey, Frances et Miriam. Miriam en tant que femme d'affaire qui sait se faire respecter et s'entourer afin de faire fructifier le patrimoine de la famille Caskey. Frances en tant que mère et… créature? (impossible d'en dire trop au risque de spoiler)
Toutes deux font fis des hommes de leur entourage, relégués dans ce roman en faire-valoir, fainéant, voire carrément dindons de la farce.

Le girl's power est au ici au max. Les femmes Caskey sont résolument modernes en assumant des choix de vie qui vont à l'encontre des bonnes manières de la bonne société où l'homosexualité ou le carriérisme féminin n'est pas vraiment courant dans les années d'après guerre. Mais à Perdido, aux côtés d'une Elinor qui veille sur ses ouailles, elles ne craignent rien ni personne et leurs places et ambitions sont plus respectées que jamais!

Alors oui, j'ai davantage été sensible à cette partie de la saga Blackwater. Mais pourtant il me manque encore le petit coup de fouet en plus pour ériger ces romans au rang d'œuvre littéraire à ne surtout pas manquer.
Mais il reste encore à découvrir à quelle sauce va être mangée (noyée?) la famille Caskey, et si Michael McDowell a prévu la fin en apothéose tant espérée!
Réponse bientôt avec le dernier roman, Pluie!

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