"A visage couvert" de P.D. James (Editions Le Livre de Poche): un peu trop à l'ancienne

D'abord séduite par le charme suranné de ce polar, faisant ressurgir les souvenirs d'une adolescence à lire Agatha Christie, ce livre a fini par m'ennuyer… rapidement!

Sorry dear late P.D James!

Pitch (4ème de couv):

"A Martingale, la belle demeure des Maxie dans la campagne anglaise, on est assez tolérant pour admettre une domestique mère célibataire, qui ne veut pas être séparée de son enfant. Mais rien ne va plus lorsque celle-ci arbore la même robe que la fille de la maison... et annonce ses fiançailles avec le "jeune maître".

Un meurtre est commis le soir même chez les Maxie. El le policier Dalgliesh, spécialement mandaté par Scotland Yard, va entrer dans une des affaires les plus troublantes de sa carrière."

Dans la pure tradition du polar anglais dans la lignée agathachristienne (yes, it's a neologism), A visage découvert fait la part belle à l'enquête old scool: des suspects, des interrogatoires, et une résolution de l'enquête qui se fait à la Hercule Poirot avec l'annonce du coupable dans la vieille salle à manger d'un manoir anglais. Cela à son charme…

Sauf que les personnages, comme l'inspecteur Dalgliesh, sont désincarnés, marionnettes lisses aux émotions étouffées. Zéro empathie, zéro enthousiasme. Le charme so british ne fait pas tout.

Next!