"Les affinités sélectives" de J.Courtney Sullivan (Editions les Escales): nuuuuuuuuuul!

Inutile d'enrober l'inenrobable: ce roman est à abandonner dans une forêt en espérant que les chevreuils ne savent pas lire car je ne leur veux surtout pas de mal!

Pitch (4ème de couv):
"Après avoir vécu vingt ans à New York, Elisabeth, brillante journaliste et autrice auréolée de succès, s'adapte difficilement à sa nouvelle vie de jeune mère dans une petite ville. Elle passe ses journées dans sa maison, seule avec son enfant, et commence à déprimer. Plutôt que de s'atteler à la rédaction de son nouveau livre, elle perd son temps entre un groupe Facebook de mères new-yorkaises et le compte de sa sœur influenceuse.
Arrive Sam, l'étudiante qu'Elisabeth a engagée pour garder son bébé. La jeune femme est en plein bouleversement, préoccupée par les choix de sa vie affective et son avenir prometteur mais grevé par des prêts étudiants.
Les deux femmes se lient d'amitié, convoitant chez l'autre la possibilité d'une vie différente. Mais à mesure qu'elles se rapprochent, chacune prend conscience de ses propres privilèges et de la place qu'elle occupe dans la société."


Malheureux, fuyez! Entre une narration imbuvable (ou problème de traduction?) qui donne l'impression de trébucher sur chaque phrase et le propos du roman qui ne vole pas bien plus haut qu'une poule, la lecture de ce roman relève d'un chemin de croix.

Sous couvert d'aborder des grands thèmes à la mode dont la sororité, la maternité, le féminisme et tutti quanti, c'est une espèce d'accumulation de phrases creuses version citations Facebook signées le dalaï-lama-bisounours qui prend le lecteur pour une truffe. Une histoire qui ressemble à une pièce de théâtre où tout est factice et surjoué.

Allez, j'arrête le massacre. Vous aurez compris qu'il vaut mieux éviter de perdre votre temps, non?

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