"Les secrets de la femme de ménage" de Freida McFadden (Editions J'ai Lu): Stop ou Encore?
Après un premier opus que j'avais trouvé fun et divertissant, à la façon d'un bon soap hollywoodien, cette suite me laisse un peu perplexe. Oui, Freida McFadden a trouvé une recette littéraire lucrative, mais attention à ce qu'elle ne tourne pas en rond juste pour le pognon.
Pitch (4ème de couv):
"Avec ce nouvel emploi, Millie semble avoir une chance en or. Chez les Garrick, un couple fortuné qui possède un somptueux appartement avec vue sur Manhattan, elle fait le ménage et prépare les repas dans la magnifique cuisine. Mais elle ne tarde pas à déceler quelques ombres au tableau… Son patron, Douglas Garrick, est d'humeur de plus en plus changeante. Et pourquoi sa femme Wendy reste-t-elle toujours enfermée dans la chambre d'amis? Le jour où Millie découvre du sang sur une chemise de nuit, elle ne peut plus rester les bras croisés. Quelque chose se trame dans cette maison. Et cela pourrait bien se retourner contre elle si elle continue à fouiner dans les secrets des autres…"
Je n'ai jamais autant entendu le terme "thriller domestique" en scrollant sur les réseaux que depuis cette année. Et j'ai l'impression que cette nouvelle dénomination de polar est née avec le premier opus de La femme de ménage, succès international qui avait envahi la planète littéraire (je ne crois pas qu'on désignait avant par ces mots les romans de Liane Moriarty par exemple…). Une nouvelle mode qui fait lire et qui rapporte.
Sauf que j'ai bien peur que l'appât du gain finisse par l'emporter sur la qualité des histoires…
Car finalement, avec ce deuxième roman, on reprend les mêmes et on recommence. Dans un autre lieu. Avec un autre couple. Et sans la surprise cette fois du background de Millie. La mécanique fonctionne avec toujours quelques twists sympas… mais juste sympas quoi! Loin de la truculence du premier.
Et puis ces longueurs insupportables du début de roman autour de la relation Millie/Brock: "je devrais lui révéler mon passé. Mais non. Mais si il faut que je lui en parle. Ah mais non on frappe à la porte. Ah mais si parce que quand même. Ah mais non parce que j'ai vu passer une voiture noire…". Horripilant!
Cet arc de la narration ne mène à rien à part rajouter des dizaines de pages… donc plus de sousous dans la popoche? Ok, je vois peut-être le mal partout (c'est certainement parce que j'ai repris le boulot, ça me rend aigrie ^^) mais il est certain que je ressors de cette lecture un brin agacée…
Je crois que La psy va débarquer prochainement dans ma PAL par livraison maternelle. Peut-être l'occasion de décider si ce sera Stop ou Encore avec Freida?
Commentaires
Enregistrer un commentaire