"J'irai tuer pour vous" d'Henri Loevenbruck (Editions Flammarion): mission réussie!

Apprécier ce roman, ce n'était pas gagné d'avance pour moi. Car les histoires parlant de géopolitique, d'espionnage, de terrorisme et de leur interdépendance, ce n'est pas vraiment ma came. Et pourtant je me suis laisser engloutir, et happée à tel point que j'ai presque dévoré ce roman d'une seule traite. Grâce au personnage de Marc Masson derrière lequel se cache un vrai homme et son vrai parcours. Et grâce au talent d'écriture de Loevenbruck, bien sûr!

Pitch (4ème de couv):
"1985, Paris est frappé par des attentats comme le pays en a rarement connu.
Dans ce contexte, Marc Masson, un déserteur parti à l'aventure en Amérique du Sud, est soudain rattrapé par la France. Recruté par la DGSE, il est officiellement agent externe mais, officieusement, il va devenir assassin pour le compte de l'Etat.
Alors que tous les services sont mobilisés sur le dossier libanais, les avancées les plus sensibles sont parfois entre les mains d'une seule personne... Jusqu'à quel point ces serviteurs, qui endossent seuls la face obscure de la raison d'Etat, sont-ils prêt à se dévouer? Et jusqu'à quel point la République est-elle prête à les défendre?"




Pour être honnête, cela fait plusieurs fois que je recommence cette chronique. Sans en être satisfaite. Parce que je n'arrive pas à retranscrire l'effet d'attraction qu'à eu cette histoire sur moi, au point de manger plus de 500 pages hier sans pouvoir m'arrêter. 

Pourtant comme je l'ai dis en intro, les thèmes sont loin de m'attirer d'emblée. 
Alors pourquoi j'ai été accrochée comme ça? Parce que c'est une histoire foutrement vraie. Parce que c'est une part de l'histoire de la France. Mais qu'on est enfin plongé du côté obscur, caché, des manœuvres d'Etat. Peut-être aussi parce que se sont gravés dans mon crâne, quand j'étais gamine, les noms de Seurat et Kauffmann, annoncés pendant plusieurs années en début de chaque journal télévisé. Et que, près de 30 ans après, apprendre et comprendre ce qui s'est joué pendant ces années là, de l'Elysée aux preneurs d'otages, de la France à la Lybie et à l'Iran, des services de renseignement aux agents clandestins, donne du sens et me fait paraître moins bête et naïve!

Plus qu'un roman, Loevenbruck rend hommage ici à celui qu'il a décidé d'appeler ici Marc Masson, El Furibondo, qui a porté haut les valeurs de la liberté, de la justice, de la fidélité au point d'être prêt à tuer et à mourir pour la France. Et à travers lui, éclairer les invisibles. Mission accomplie Mr Loevenbruck!

(PS: je ne suis toujours pas satisfaite de cette chronique, alors le mieux que vous ayez à faire pour vous faire une idée de J'irai tuer pour vous, c'est de le lire!)

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