"L'Unité Alphabet" de Jussi Adler-Olsen (Editions Albin Michel): non mais sinon c'est quand que revient le Département V?

Jussi, Jussi, Jussi... Mais trop non quoi! A l'instar d'Arnaldur Indridasson, tu as voulu te lancer toi aussi dans la fiction historique deuxièmeguerremondialesque (ça vaut vachement de points au scrabble!). Et comme Arnaldur, c'est tellement  loin de tout ce qui m'a fait aimer tes bouquins que j'en suis déçue. Vraiment très très (très!) déçue! 


Pitch (4ème de couv):
"L'Unité Alphabet est le service psychiatrique d'un hôpital militaire où, pendant la Seconde Guerre mondiale, les médecins allemands infligeaient d'horribles traitements à leurs cobayes, pour la plupart des officiers SS blessés sur le front de l'Est.
Bryan, pilote de la RAF, y a survécu sous une identité allemande en simulant la folie. Trente ans ont passé mais, chaque jour, il revit ce cauchemar et repense à James, son ami et copilote, qu'il a abandonné à l'Unité Alphabet et qu'il n'a jamais retrouvé.
En 1972, à l'occasion des Jeux Olympiques de Munich, Bryan décide de repartir sur ses traces. Sans imaginer que sa quête va réveiller les démons d'un passé plus présent que jamais."




Je n'ai pas envie d'écrire une chronique assassine sur ce livre. Car je sais que Jussi Adler-Olsen sait faire mille fois mieux comme roman et qu'un coup de mou c'est possible et pardonnable.
L'Unité Alphabet est un roman où l'auteur s'est fait plaisir (et c'est ce qu'il raconte en note à la fin) car il voulait allier deux centres d'intérêt: la psychiatrie (son père est psychiatre) et la Seconde Guerre mondiale, en mêlant fiction et réalité. Le genre de fiction qui semble à la mode en ce moment du côté des auteurs mais pour laquelle, personnellement, je n'ai pas beaucoup d'attrait. Alors quand en plus l'histoire est faite d'un peu trop de hasards qui tombent bien... l'ennui n'est pas loin, et l'envie de vite finir ce livre pour pouvoir passer à autre chose non plus!

Le problème, c'est qu'à se faire plaisir, l'auteur n'a pas forcément fait plaisir à ses lecteurs, qui, attachés à l'intrépidité et au grain de folie des personnages et giclures de sang des enquêtes du Département V, n'attendent que le retour de Morck, Assad et Rose. Retrouver un peu d'énergie quoi!
Allez Monsieur Adler-Olsen, s'il vous plait, revenez à l'essentiel. Faites-le pour nous! (merci.)

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