"Quand nos souvenirs viendront danser" de Virginie Grimaldi (Editions Fayard): et mon cœur a fait boum!

Comment ne pas avoir de coup de cœur pour ce roman? Comment ne pas ressortir de cette lecture complètement tourneboulée? 
La plume de Virginie Grimaldi a teinté l'eau plate de mon bain de gouttes d'eau salés. De l'émotion 100% pur jus qui fait passer du rire aux larmes en une phrase.
Un roman bouleversant qui fait toucher du doigt avec justesse et tendresse la valeur du temps qui passe. La magie Grimaldi!

Pitch (4ème de couv):
"Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait alors la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non-clôturés.
Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé, nos souvenirs sont accrochés aux murs et nous ne nous adressons la parole qu'en cas de nécessité absolue. Nous ne sommes plus que six: Anatole, Joséphine, Marius, Rosalie, Gustave et moi, Marceline.
Quand le maire annonce qu'il va raser l'impasse - nos maisons, nos mémoires, nos vies -, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis: nous n'avons plus rien à perdre, et c'est plus excitant qu'une sieste devant Motus."


Virginie Grimaldi touche en plein cœur avec l'histoire d'Anatole et Marceline. Peut-être parce qu'elle y a mis beaucoup du sien et pensé à ses grand-parents en peignant ces deux amoureux et en imaginant cette rue des Colibris qui abrite l'histoire de leur vie, leurs souvenirs, comme ceux de leurs voisins avec lesquels ils ont partagé soixante-ans de grandes joies comme de grands drames. 
Alors quand s'agit de se battre pour sauver leurs maisons, ils s'unissent pour le meilleur et pour le rire. Oubliant un temps la maladie, les rancœurs, les doutes, c'est pour tous l'occasion de se repasser le film de leur vie. Et pour Anatole et Marceline, de se souvenir de leur première danse et d'envisager ensemble leur dernier tour de piste.

Ça bouleverse et ça fait rire. 
Ça punchline et ça rape. 
Ça justaucorps rose et ça Jean-Pierre Foucault d'Amiens. 
Ça danse et ça tombe. 
Ça aime et ça aime encore plus. 
Ça se lit seul. A deux. Dans une baignoire. Dans les nuages.
Ça s'offre aux gens qu'on aime. Aux gens qu'on aime pas, en espérant faire fondre leur carapace.
Ça se garde comme un trésor dans sa bibliothèque.
Ça mérite une Baignoire d'Or, mille fois!

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