"Frangines" d'Adèle Bréau (Editions JC Lattès): un déluge de déception

Une maison de famille. Trois sœurs. Des secrets. Des non-dits. Une histoire universelle qui joue sur la corde de la nostalgie. Un roman qui aurait pu être bouleversant. Pourtant un roman qui ne m'a pas fait frémir un cil d'émotion. 

Pitch (4ème de couv):
"Mathilde, Violette et Louise sont sœurs. Depuis l'enfance, elles vivent leurs plus belles heures à La Garrigue, une bâtisse que leurs parents ont acheté autrefois à Saint-Rémy-de-Provence.
Tout les oppose et pourtant rien ne peut séparer Mathilde, éblouissante et dominatrice, Violette, qui a grandi dans l'ombre de son aînée, et Louise, la benjamine, née des années plus tard.
Cet été, les frangines se réunissent dans la demeure familiale pour la première fois depuis le drame de l'année précédente. Entre petites exaspérations et révélations inattendues, ces retrouvailles vont bouleverser à jamais leurs vies. Car les murs de La Garrigue, gardien des secrets de trois générations, ne les protégeront peut-être plus."


J'étais partie pourtant pleine d'énergie et d'envie d'attaquer ce roman...Vraiment! Mais l'enthousiasme s'est très vite essoufflé et l'ennui a pris le dessus. 
Sur fond de chant des cigales, de chill au bord de la piscine, de verres de rosé et de barbecue au coucher du soleil, le lecteur regarde Mathilde, Violette et Louise se débattre avec la place qu'elles se sont imposées dans cette sororité. Quitte à taire leurs envies, leur nature profonde et leurs secrets afin de ne pas compromettre le fragile équilibre de ce jeu de rôle. 
Cela pourrait être touchant si les révélations n'étaient pas si prévisibles, si les émotions n'étaient pas si tièdes. Ou encore si l'auteure avait pu s'éviter de mettre, sous couvert de dialogue entre personnages, des bouts d'analyses style psychologie-de-magazine sur la maladie, l'homosexualité, la violence faite aux femmes (et j'en passe). Cela donne une une narration trop maladroite pour me toucher, sans étincelles.   

Alors que j'attendais une avalanche d'émotions, Frangines a plutôt déclenché un déluge de déception. Next!

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