"Les jardins d'Eden" de Pierre Pelot (Editions Gallimard): un polar à hurler dans son bain (de désespéritude!)

Noir. Blanc. Noir. Blanc. Noir. Blanc. Noir. Blanc. Noir. Blanc. C'est pénible hein? 
L'effet stroboscopique vous donne envie de vomir? Alors passez votre chemin et laissez ce roman sur le bord de la route.
Si vous êtes téméraires et que vous en avez vraiment rien à foutre de mon avis, prenez quand même une ampoule de Valium avec vous! Conseil d'amie.

Pitch (4ème de couv):
"Jip Sand est revenu de tout et surtout d'un sale cancer. Il est aussi revenu à Paradis, dans la ville et la maison de son enfance, pour se requinquer et retrouver sa fille, Annie dite Na, qui semble avoir disparu depuis plusieurs mois.
Paradis, sa clinique privée, ses eaux thermales, et ses Jardins d'Eden. Mais aussi Charapak, l'envers du décor, la casse des Manouches, et le corps moitié dévoré de Manuella, l'amie de Na, retrouvé dans les bois quelques années plus tôt.
Ce que Jip n'a pas cherché à élucider à l'époque, il veut le comprendre aujourd'hui. Pour Na. Pour savoir ce qu'il lui est arrivé.
Mais il y a des vérités plus mortelles que des maladies… "


Mais pourquoiiiiiiiiiii? Il y a tromperie sur la marchandise si on se base sur le pitch de l'éditeur. Ce résumé où tout semble si fluide sur le fond et sur la forme et qui nous promet un polar haletant alors que...

Le style est insupportable! Haché, broyé et recraché à travers le personnage de Jip. Jip est certes alcoolo et malade mais cela n'en fait pas une bonne excuse pour que ça parte dans tous les sens. Succession d'allers-retours spatiaux, temporels et même entre la parole et la pensée de ce personnage principal,  ce polar donne le tournis et a eu raison de ma bonne santé mentale et de ma patience. J'ai hurlé dans mon bain!  (sous l'eau pour ne pas emmerder le monde, parce que j'ai quand même un peu d'éducation!)
Je l'ai fini en lisant une ligne sur deux, histoire d'avoir quand même le fin mot de cette histoire épileptique. 

Ce roman m'a été envoyé avec mon adhésion aux Quais du Polar de Lyon. J'espère que le festival s'annonce plus serein et plus enthousiasmant! Le temps de mettre mes moonboots et mon bonnet de laine dans ma valise et je m'en vais vérifier tout ça… (A vrai dire, je n'en doute pas une seconde!)

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