"Numéro deux" de David Foenkinos (Editions Gallimard): loin d'être numéro un dans mon cœur

Depuis la fulgurance de Charlotte (lisez-le, c'est un ordre!), David Foenkinos n'arrive plus à m'emballer.
Et malgré ma tendance potterhead qui aurait plutôt dû jouer en faveur de l'auteur, Numéro deux a eu tendance à me laisser complétement de glace. Et un bon sort d'Incendio n'y aurait rien changé! 

Pitch (4ème de couv):
"En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines d'acteurs furent auditionnés. Finalement, il n'en resta que deux. Ce roman raconte l'histoire de celui qui n'a pas été choisi."


Je referme ce roman avec l'impression que David Foenkinos n'était pas très au clair sur le ton à adopter pour le bouquin. N'y avait-il pas dans la promesse de ce Numéro deux une éloge de l'échec… ou du moins sa transcendance? En tout cas pour ma part, je m'attendais à un roman d'apprentissage qui allait flirter avec la philosophie et la psychologie. Mais que nenni!

En navigant entre tragique et comique, l'histoire est à la limite de tourner en ridicule le personnage de Martin Hill. La quête de bonheur ou du moins d'apaisement du personnage est traitée avec une légèreté qui détonne un peu, sa souffrance interrompue par des scènes parfois ubuesques et des jeux de mots douteux qui ont clairement fini d'achever mon empathie. Mais qui m'ont bien fait rire malgré tout! Un rire un peu culpabilisant, moqueur, alors que j'aurais du ressentir de la compassion pour ce gosse.

Divertissement plus que livre qui donne à penser, Numéro deux a tout juste l'avantage d'une lecture sans prise de tête. Mais vraiment pas de quoi casser trois pattes à un niffleur! 

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