"Blackwater II: La digue" de Michael McDowell (Editions Monsieur Toussaint Louverture): retour mitigé à Perdido

Hameçonnée par le premier tome de la série Blackwater, c'est donc avec plaisir que j'entamais le second. Même s'il est dans la continuité du précédent et que j'accroche toujours avec cet univers fait d'étrangetés, j'aurais aimé que la machine s'emballe davantage.

Pitch (4ème de couv):
"Tandis que la ville se remet à peine d'une crue dévastatrice, le chantier d'une digue censée la protéger charrie son lot d'imprévus: main-d'œuvre incontrôlable, courants capricieux, disparitions inquiétantes… Pendant ce temps, dans le clan Caskey, Mary-Love, la matriarche, voit ses machinations se heurter à celles d'Elinor, son étrange belle-fille, mais la lutte ne fait que commencer. Manigances, alliances contre-nature, sacrifices, tout est permis. 
A Perdido, les mutations seront profondes, et les conséquences, irréversibles."


A l'instar des rivières qu'on tente de dompter à renfort de digues, ce deuxième tome est presque un peu trop calme et contenu… Avant que les murs ne rompent lors des prochains romans?

Même si le savant jeu d'échec qui se joue entre une Mary-Love bulldozer et une Elinor sournoise ne manque pas d'attrait, cela manque à mon goût de creepy. Il faut attendre la presque fin du roman pour une scène horrifique qui fait ressurgir les peurs liées aux méchants de nos contes d'enfance. Et visiblement, il n'y a pas que les ogres et les grands méchants loups qui mangent les petits enfants!

L'histoire de Blackwater trouve peut-être davantage son équilibre comme œuvre globale que comme "épisodes" si j'en crois les lecteurs qui ont eu tendance à dévorer les six tomes d'affilée. 
J'ai fait un autre choix, préférant laisser de la place à d'autres romans entre deux immersions dans la famille Caskey. Prenant le risque que mon intérêt s'émousse...
A suivre.

Commentaires

Articles les plus consultés