"Blackwater III: La maison" de Michael McDowell (Editions Monsieur Toussaint Louverture): le duel tant attendu!

Après un deuxième tome en demi-teinte, La maison remet sur le chemin de l'étrangeté et du creepy la série Blackwater. 
Pour mon plus grand plaisir!

Pitch (4ème de couv):
"Perdido, 1928. Alors que le clan Caskey se déchire dans la guerre intestine et sans merci que se livrent Mari-Love et sa belle-fille, et que d'autres crises - conjugales, économiques, existentielles - aux répercussions défiant l'imagination se profilent, dans les recoins sombres de la maison d'Elinor, la plus grande de la ville, les mauvais souvenirs rôdent et tissent, implacables, leurs toiles mortelles."


La guerre larvée entre Elinor et Mary-Love qui s'enlisait dans le précédent opus La digue prend enfin consistance. Cette fois, il est temps de passer à l'action au risque que le duel se finisse dans les eaux boueuses de la Perdido.
Faisant toujours la part belle aux peurs de l'enfance (le monstre dans le placard, les ombres dans la forêt…) l'auteur vient saupoudrer d'extra-ordinaire le quotidien plutôt tranquille de la famille Caskey.

Même si l'on peut regretter parfois l'inconsistance de personnages et de scènes secondaires, il n'empêche que l'atmosphère tout à faire singulière qu'a su créer Michael McDowell nous entraine sur la pente fatale de l'addiction. Les lecteurs obligés de se rendre à l'évidence qu'ils ne pourront pas s'arrêter de lire la série en cours de route. 
Une écriture faite de magie noire?

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