"Route de Pondy" de Jean-Michel Scherrer (Editions Le Lys Bleu): nettement moins convaincue par ce deuxième roman

Après L'impact du flocon, roman tout en émotion, j'avais hâte de découvrir une nouvelle histoire de cet auteur. Malheureusement, cette seconde lecture ne fut pas aussi enthousiasmante… loin de là!

Pitch (4ème de couv):

"Il y a autant de vies possibles que de chemin à prendre. Après de brillantes études de médecine, Antoine tord la trajectoire de sa destinée. Il s'élance, les yeux grands ouverts, vers d'autres univers au hasard de nouvelles rencontres. Dans les moments les plus critiques, il vit sa condition d'homme libre à travers ses choix. Il n'oublie jamais l'adage de son père: vivre c'est bricoler. Si tu mets du cœur à l'ouvrage, quelques fois, tu seras content du résultat."

Dommage, ca partait plutôt bien! Je me suis vite attachée à Antoine, personnage principal de ce roman, qui cherche à se libérer du carcan qu'il s'est imposé, faute de mieux, pour aller chercher du sens à son existence à travers le voyage. Avec comme première escale l'Inde bouillonnante: nouveaux  repères et nouvelle culture à appréhender, rencontres déroutantes mais enrichissantes avec les autochtones. Ca aurait pu s'arrêter autour de ce thème de roman initiatique. Sauf que…

Jean-Michel Scherrer essaie de pimper son histoire avec à la fois un brin d'action et à la fois un brin de pédagogie (sur la condition de la femme en Inde, sur l'extinction de la barrière de corail en Australie). Sauf que cela manque de crédibilité pour le côté action (un peu gros comme une maison et rempli de clichés), et de subtilité en ce qui concerne la façon de donner les informations (à travers des dialogues empâtés). Cela m'a complètement sortie de l'empathie que je commençais à ressentir pour Antoine et Mira! Et la dernière moitié du roman m'a profondément ennuyée jusqu'à une fin trop bisounoursesque pour être vraie. 

Je décide donc faire une pause avec Jean-Michel Scherrer, histoire de profiter pleinement des vacances en emportant des auteurs chouchous avec moi! 

(Désolé, tonton de Manon!)